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Lutte contre la corruption: Tshisekedi veut redynamiser la justice

La Rdc a célébré la 1re édition de la journée africaine de la lutte contre la corruption, placée sous le thème « Vers l’élaboration d’une position africaine commune sur le recouvrement des avoirs ». C’était au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, jeudi 11 juillet 2019, à Kempinski Hôtel Fleuve Congo à Kinshasa. Cette cérémonie intervient dans un contexte où des faits de corruption ont été dénoncés aux élections législatives nationales, provinciales et sénatoriales. Et le Président de la République n’a cessé de manifester sa volonté de mettre un terme à ce fléau qui annihile les efforts faits pour l’amélioration du climat des affaires. Selon la presse présidentielle, cette manifestation commémorative a été marquée par les allocutions de circonstances prononcées, tour à tour, par le Directeur Général de l’Observatoire de surveillance de la corruption et de l’éthique professionnelle (Oscep), le Professeur Saint Augustin Mwedambali qui a souhaité la bienvenue aux participants avant de remercier le Chef de l’Etat d’avoir patronné ladite journée, le ministre d’Etat, Ministre de la Fonction publique Michel Bongongo qui a félicité le Chef de l’Etat pour sa ferme détermination d’éradiquer la corruption et toutes autres formes d’antivaleurs et de la chargée de communication de l’Oscep Nelly Nakwamba qui a procédé à la lecture des recommandations du 31ème sommet des Chefs d’Etat africains sur la lutte contre la corruption, tenu en Mauritanie en juillet 2018. En 2018, l’Union africaine avait désigné l'année passée avec un objectif de « gagner la lutte contre la corruption ». Elle s'était engagée à combattre ce fléau et avait signé plusieurs traités visant à assurer la démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance. Cependant, il reste beaucoup à faire. Le manque de Développement largement répandu en Afrique et particulièrement en RDC est intensifié par de vastes systèmes de corruption qui dissuadent les investisseurs et découragent la poursuite du développement. Dans son mot de circonstance, le Président de la République a réitéré sa volonté de mettre un terme à ce fléau qui gangrène tous les secteurs d’activités, tout en demandant à la justice, à laquelle il a promis de doter des moyens nécessaires pour bien faire son travail, de sanctionner les intouchables. Il a, à cette occasion, annoncé la création au sein de son cabinet d’une cellule de changement de mentalité dont les animateurs seront nommés incessamment. Plusieurs personnalités parmi lesquelles les députés, sénateurs, les membres du gouvernement, les diplomates et les secrétaires généraux de l’administration publique ont pris part à cette cérémonie agrémentée par l’artiste Doudou Lontela qui a chanté un morceau de musique intitulé « la corruption » sous les acclamations de l’assistance. Pour rappel, cette journée a été instituée par l'Union africaine, afin de garantir la culture de la bonne gouvernance et l'Etat de droit. L'engagement de l'UA est d'autant plus perceptible à travers certains traités entre autres la Convention de l'Union Africaine adoptée en 2003, la charte africaine de la démocratie des élections et de la gouvernance adoptée en 2007, la charte africaine des valeurs des principes du service public et de l'administration adoptée en 2011. A cela, il faut ajouter la charte africaine sur les valeurs et principes de la décentralisation, de la gouvernance et du développement local adoptée en 2014. Toutefois, malgré ces efforts, la corruption reste une véritable menace et un obstacle au développement des Etats africains en particulier, en ce qui concerne le renforcement des institutions démocratiques et l'atteinte des objectifs de développement durable (ODD).



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