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Grandes vacances à Kinshasa: Quand le bas revenu de familles empêche les vacanciers de capitaliser ces moments

En RDC, et particulièrement dans la ville province de Kinshasa, des enfants de 10 ans révolus n’ont plus de temps des vacances. Durant les deux petits mois de repos que leur confère le calendrier scolaire, ces dernières, filles et garçons, accompagnent des parents, père ou mère dans des activités maraichères ou de petits commerces, afin de booster le revenu familial. Leur dévouement vise à réunir des moyens favorables en vue d’améliorer les conditions d’accès à l’école pour l’année scolaire suivante. Entre deux chemins, le choix est primordial Pendant le temps des vacances, explique le professeur Mabika Norbert, des élèves devraient être encadrés pour des apprentissages autres que l’école n’offre pas. Aujourd’hui, renchéri le professeur, des parents déplore la baisse de qualité de notre école et, le système de l’enseignement est presqu’au bord de l’inadaptabilité. La grande question est aussi celle de savoir ce que nous faisons du temps des vacances. Des centres de formations professionnelles devraient en en moment précis, recevoir des élèves pour un nouvel apprentissage de la vie. Apprentissage de dessin, la lecture, de la peinture, de la mode, de l’art oratoire, de conte, de la poésie, de la mécanique, de judo et bien d’autres disciplines. De telles initiatives, cela va sans dire, favorise le développement de l’imagination, la créativité ainsi que l’esprit de la méritocratie. Dans la vie au quotidien, la réalité est stricte Le revenu des parents ne répond pas à l’appel. Et bientôt, la rentrée scolaire. D’autres écoles de la ville informent déjà les parents en affichant des messages sur leur valve. Dès le 30 août déjà, les vacances prennent fin. Les parents sont comme placés entre deux chemins, où il faille opérer un choix entre l’attente machinale d’un diplôme d’Etat, et professionnaliser l’enfant, en lui offrant l’opportunité d’aborder des pistes tierces. Des centres de formation exigent des frais dont la hauteur paraît trop élevée pour maints ménages de la ville de Kinshasa, vivant en dessous du seuil de 1 dollar. Même s’il arrivait que certains centres demandent cinq-cents (500) francs congolais par jour, des familles vont évoquer des difficultés de réunir les deux bouts de la journée. Surtout, quand l’année scolaire 2019-2020 n’a pas encore tracé ce décor, pour consolider la confiance des parents. L’histoire de la gratuité de l’enseignement primaire pose problème. Des parents et des enfants, filles et garçons, n’ont qu’à travailler ensemble, pour la renommée familiale. En dépit de quoi, la politique ne rééduquera point des enfants, en retard pour l’école.



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