Le 8 mars de chaque année, le monde entier soutient les femmes à la revendication de leurs droits. Malheureusement, ce combat est peu connu par certaines. La particularité de cette année réside déjà dans le thème national qui révèle notre caractère d’humanisme: "congolaises et congolais levons nous pour défendre les droits des femmes". Hors il y a encore d’autres coins du pays qui restent sans moyens des communications et accès à l’information pouvant permettre à toutes les femmes congolaises de connaitre leurs droits; à l'exemple de la scolarité, l’éducation, la santé, l’exercice de tout métier… Pour que toute la République parvienne à parler et défendre les droits que d’autres femmes ignorent encore, aujourd’hui on ne parle plus de l’émancipation. Ce, parce que certaines ont déjà pris connaissance de ces droits. La seule question reste de savoir le sort de ces femmes rurales qui jusque-là sont sous informées. Ainsi, Béatrice Lomeya Atilite, Ministre d’Etat, ministre du Genre, Famille et Enfant encourage les femmes dans la lutte pour la défense de leurs droits, ainsi que les inégalités homme-femme. Ce message de la Ministre était lancé le dimanche 8 mars 2020 au stade des Martyrs de la Pentecôte.
A cet effet, l'on se pose la question de savoir si ce message de Béatrice Lomeya est parvenu à toutes les femmes de la République? De ce qui précède, il est important de disponibiliser des moyens auprès des structures qui peuvent être en communication avec les femmes dont les églises, les écoles, les universités, les ONG afin qu'elles soient éduquées et aient connaissance de leurs droits, car dit-on, éduquer une femme c’est éduquer toute une nation.
Pour rappel, cette journée symbolise depuis plusieurs décennies l'occasion de rendre hommage à celle qui représente plus de la moitié de la population mondiale. Elle contribue aussi à la création des richesses profitables au plus grand nombre d’individus. Bien que la participation des femmes reste encore faible, le lieutenant-colonel Nenette Mukemba invite les femmes à intégrer l’armée, afin d’apporter leur soutien intellectuel pour l’élévation de celle-ci ; vu qu’ils sont tous soumis, ensemble avec les hommes, sous le même texte et le même règlement. Ce qui permet aux femmes d’exercer et d'affluer dans le service militaire.