Toujours hier mardi, le Premier ministre Ilunga Ilunkamba a accordé une audience à la délégation du Conseil Supérieur de la Magistrature conduite par son Président intérimaire, Vunduawe Te Pemako également 1er Président du Conseil d'État qui a conduit les membres du Synamag, Syndicat Autonome des Magistrats sous la direction du Président Isofa Nkanga auprès du chef du gouvernement central. C'était en présence du Secrétaire Permanent du Conseil Supérieur de la Magistrature. Il a été question d'examiner les revendications des Magistrats en grève depuis d'une semaine et proposer des solutions. Le Président intérimaire du Conseil Supérieur de la Magistrature Vunduawe Te Pemako qui reste optimiste affirme que le Premier ministre est très sensible à toutes les revendications des Magistrats appelés à faire confiance au chef du gouvernement central. Ce dossier est suivi de très près par le conseil supérieur de la Magistrature précise le Professeur Vunduawe Te Pemako.
Soulignons que cette réunion est consécutive à celle du conseil des ministres le vendredi 14 février 2020, où le Vice-premier ministre, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, avait fait rapport au Conseil des ministres sur la situation de mouvement de grève des Magistrats qui revendiquent l’application de leurs grilles barémiques des salaires transmis au Gouvernement en septembre 2019 et réclament la suppression de l’IPR du fait de son impact négatif sur leurs rémunérations. Au cours des négociations entre les deux parties, l’équipe gouvernementale conduite par le Vice-Premier ministre, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a soumis aux représentants des syndicats des Magistrats les propositions concrètes et conformes à la loi budgétaire2020.
Les Magistrats ont sollicité un report pour se concerter avec leur base et revenir pour poursuivre les négociations. Le Conseil a pris acte du rapport du Vice-premier ministre, ministre de la Justice et Garde des Sceaux sur l’état de la grève des Magistrats et a encouragé l’équipe gouvernementale aux négociations à rester disponible pour la suite, tout en ayant à l’esprit la réalité des moyens actuels de l’Etat dans les discussions.