Dans une déclaration parvenue au Groupe L’Avenir, Sa Majesté Victor Mfumu Menakuntuala Matu dénonce de messe noire orchestrée à l’hémicycle du Palais du peuple par Godefroid Mwami Munongo Mwenda Bantu, ancien président de l’ANATC. Dans ce document, il écrit que ce dernier vient de cracher sur la mémoire de tous nos ancêtres qui se sont donné corps et âme pour l’intérêt général de ces peuples autour d’une alliance ayant comme dénominateur commun ANATC respectueux des textes réglementaires, de la loi et la constitution de la République.

Ainsi, le comité national issu du protocole d’accord entre les chefs coutumiers rejette en bloc les résolutions et les élections irrégulières organisées par un monsieur sans qualité, ni mandat légitime de l’Alliance, dirigée par Sa Majesté Kyungu Kisebwe Wilbert, qui du reste par le concours de tous les chefs coutumiers de la Rdc, avait élaboré un calendrier électoral avec un budget en annexe publié et déposé entre les mains du Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, autorité de tutelle qui gère les affaires coutumières.

Le comité issu du protocole d’accord demande à l’opinion nationale, internationale et les autorités étatiques de rejeter toutes  les conclusions issues de ce putsch de l’Hémicycle du Palais du peuple et de considérer tous les membres de ce fameux comité comme étant non crédibles, car le Congo a taillé son chemin vers un Etat de droits, et que la politique des arrangements pour étouffer les valeurs et les compétences des autres est déjà révolue.

De ce fait, toutes les autorités coutumières, l’opinion nationale et internationale doivent savoir que la coutume est apolitique et que le Secrétaire général de l’ANATC met en garde tout politicien qui instrumentalise les chefs coutumiers pour leurs appétits politiques. Et tous les chefs coutumiers de la Rdc doivent savoir que la coutume est une église au milieu du village, elle collabore souvent avec les autorités établies, la chefferie est héréditaire, elle ne se donne ni par Arrêté, ni à l’Université, ni par des appartenances politiques.