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Rdc: L’objectif émergence 2030 et la présidence de Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo

La République démocratique du Congo a besoin de réformes courageuses, si elle veut atteindre, d’ici à 2030, son objectif de pays émergent. Oui, c’est possible d’autant plus que chaque peuple a un rêve, et celui des Congolais passera inéluctablement par la voie de l’émergence de son pays, un projet ambitieux qui consiste à le hisser dans le giron de puissances économiques et industrielles de l’Afrique d’ici à l’horizon 2030. Dans cette perspective et par la force de la providence, le pays vient de jouir, pour la première fois de son histoire, d’une vraie alternance politique qui met justement le cap vers l’horizon 2030, une période porteuse de tous les espoirs. Pour le coup, la mise en place prochaine du premier Forum Économique Sino Congolais, s’avère inéluctable. Il permettra de singulariser une coopération Sino-Congolaise gagnant- gagnant pour l’union entre la Chine et le Congo dans une communauté de destin. A bien regarder, l’avènement du nouveau Président Congolais Felix Tshisekedi Tshilombo à la tête de la République démocratique du Congo, constitue sans aucun doute ce point départ qui devra inaugurer une nouvelle ère de l’histoire de notre pays. Pas seulement du point de vue politique et économique, mais ce renouveau politique devrait également enclencher l’élaboration et l’exécution d’une série de nouveaux projets de lois (réformes) qui auront pour avantage de permettre au nouveau Chef d’État de matérialiser, sans trop de difficultés, sa volonté politique qui est de faire de la RD Congo un État soucieux du bien-être de son peuple. Autrement dit, de traduire en acte le très populaire slogan « Le Peuple d’abord ». Des réformes courageuses : Pour cela, au-delà d’une simple volonté politique, ce pays-continent au cœur de l’Afrique n’a pas besoin d’autres choses, si ce n’est la mise en œuvre d’une série de réformes courageuses, qui définiront les grands axes du plan d’action pour que l’émergence de la République Démocratique du Congo en 2030 ne reste pas dans un rêve ou vœu pieux, mais qu’elle devienne une réalité. Ce siècle est caractérisé par la prise en charge par les peuples des nations du monde de leur propre devenir. Il suffit de lire l’histoire économique de la Chine pour se rendre compte de cette réalité. Il a fallu 40 ans de réformes, à l’Empire du milieu, dans sa longue marche, pour se tailler une place importante dans l’économie mondiale : deuxième puissance économique mondiale. Son capital humain de plus d’un milliard de personnes était la principale ressource dont elle disposait à cette époque. A cela s’est ajouté une succession de réformes bien réfléchies. Résultat : la Chine est sortie de la situation de précarité. Elle est passée de l’ombre à la lumière en l’espace de seulement 4 décennies. Aujourd’hui, ce géant asiatique est devenu la poule aux œufs d’or. Depuis la première grande réforme de 1978 sous l’ère Deng Xiaoping, celle de l’ouverture de la Chine communiste à l’économie mondiale, en passant par celle de l’instauration de l’économie socialiste de marché dans les années 90, la Chine est toujours restée engagée à une politique visant à rétablir l’unité politique et favoriser le décollage économique, et durant cette longue période, force est de constater que l’Empire du milieu a fait un grand bond en avant. Réveil économique Il s’avère que ce cheminement présente de fortes similitudes avec la voie que suit le nouveau président de la Rdc, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avec sa politique d’ouverture sur le plan politique et économique. De mon point de vue, je pense sincèrement qu’il faut laisser une décennie (minimum deux mandats) à l’actuel Président de la République, afin de poursuivre avec l’implémentation des pratiques de bonne gouvernance et des reformes sans précédents. Comme nous pouvons bien nous en rendre compte, l’idée consiste à enclencher un véritable processus de « REVEIL ECONOMIQUE ». Tous les experts et analystes économiques sont unanimes dans le fait que dans les dix prochaines années, l’économie mondiale se reposera à l’ombre de la bonne santé de l’économie africaine. Et ici, la question que tout Congolais mériterait de se poser est celle de savoir si nous sommes prêts à profiter de cette opportunité qui s’offre à nous ? Dans l’hypothèse d’un « Oui », l’autre question sera de savoir, quelle serait la place que devrait occuper l’économie de la RD Congo lorsque ces prévisions verront le jour ? Avoir un rêve, une volonté politique ou un idéal patriotique est une chose, mais se donner les conditions et les moyens d’atteindre ses objectifs en est une autre. Seules des reformes efficaces permettront à notre pays de sortir de la précarité. Ces réformes se doivent de diagnostiquer les causes profondes de la précarité dont souffre notre économie. La croissance économique à elle seule ne pourra jamais éradiquer la pauvreté d’un pays. Plusieurs économistes l’ont prouvé. C’est le cas de notre pays qui a affiché des chiffres de bonne croissance économique entre 2016 et 2017, alors que cet embelli n’était pas parvenue à améliorer le vécu quotidien de la population, dont près 70% vivent dans la pauvreté et la misère. Bien au contraire, le pays a enregistré en 2018 près de 1,5 million de nouveaux pauvres, faisant de lui le troisième réservoir mondial des pauvres derrière l’inde et le Nigeria, selon la Programme alimentaire mondial (PAM). D’aucuns redoutent que soit comme une espèce de bombe à retardement, car pour un pays, affiché un taux de croissance positif, n’est pas forcément synonyme de réduction de la pauvreté. Dans ces conditions, c’est le pays qui se dirige tout droit vers le précipice. Comme la Chine, il y a 40 ans Pour l’occasion, il est de notoriété publique que le Président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dispose de beaucoup plus de ressources et bien d’atouts pour parfaire son programme de développement, à l’exemple de la Chine, il y a 40 ans. Si la RDC dispose d’énormes ressources naturelles, énergétiques et agricoles, il se pose cependant un autre défi de taille, celui de résoudre, ce que j’appelle « L’équation capital humain ». Avec ses 80 millions de bouches à nourrir, la quête de la réalisation de l’objectif horizon 2030 ne sera pas certes facile à atteindre. Heureusement que les solutions pour contourner cette difficulté ne manquent pas. De mon point de vue, tout passe par la transformation de près de 60 millions de jeunes congolais pauvres à un atout de développement économique. Pour cela, les reformes dans le secteur de l’éducation seront nécessaires et constitueront le point de départ vers la réalisation de cet objectif. « Une économie forte, c’est pour l’intérêt actuel d’un pays, une technologie de pointe, c’est pour assurer un lendemain meilleur, mais l’éducation, c’est la clef pour l’avenir d’un pays », disait l’un des pionniers des réformes qui ont conduit la Chine au développement. A travers cette citation, j’aimerais faire le rapprochement de destin de ces deux grands pays, qui sont la Chine et la RD Congo. En commençant par les défis sociaux auxquels ils font face, pour finir sur le rôle important que joue l’élan patriotique dans le développement de ces deux nations. Des objectifs clés L’organisation et les procédures visant les reformes dans le système éducatif en RDC doivent être revues dans une optique d’une plus grande efficacité. Le gouvernement congolais se doit de fixer les axes prioritaires vers l’émergence 2030 avec un accent particulier sur l’orientation de notre system éducatif vers l’enseignement technique et professionnel. Pour ce faire, nous visons deux objectifs principaux. Le premier objectif vise à doter la RD Congo à l’horizon 2030 d’une main d’œuvre professionnelle qualifiée de près de 5 millions des techniciens et ingénieurs dans tous les domaines possibles (de la construction aux réseaux informatiques en passant par l’agriculture) permettant ainsi<



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