La Bank Of Africa (BOA) en Rdc célèbre son 10ème anniversaire placé sous le signe du changement pour les trois années à venir. 18ème banque lors de son investiture en 2010, la BOA/Rdc se place aujourd’hui dans le top 10 des banques en Rdc et ambitionne d’être comptée dans le top 5 d’ici les 5 prochaines années. Pour y parvenir, elle compte mettre l’accent sur la transformation financière, en remmenant l’informel dans l’économie formelle, la digitalisation de la banque et les échanges entre la Rdc et les autres pays où la banque est implantée. Soulignons qu’en marge de ces festivités, il s’est tenu du 03 au 06 février 2020 à Kinshasa, les conseils d’administration des Bank Of Africa des zones de l’Afrique de l’Est, Afrique Centrale et Océan Indien.
Le vendredi 07 février dernier, une grandiose cérémonie a été organisée par la Bank Of Africa en Rdc, pour commémorer ses 10 ans d’âge en République démocratique du Congo, pays où elle a posé ses valides en 2010. Pendant 10 ans, elle a tout connu : crise politique, élections et alternance politique au pouvoir, ... Tout ce moment lui a été d’une grande importance à telle enseigne qu’elle s’est forgée une personnalité pour s’imposer dans l’échiquier des banques congolaises.
Dans son discours, M. Jamal Ameziane, Directeur général de Bank Of Africa en Rdc a rappelé le début de sa banque en Rdc. « En 2010, nous n’avions qu’une seule agence d’une trentaine de personnes. Aujourd’hui, nous avons plus de 200 personnes, tous jeunes, avec une moyenne d’âge 35 ans. En dehors de Kinshasa, nous avons 5 agences en provinces : Matadi (Kongo Central, Goma (Nord-Kivu), Bukavu (Sud-Kivu), Lubumbashi (Haut Katanga) et Kisangani (Tshopo) », explique-t-il.
Et d’ajouter que nous avons plus de 40.000 clients, 100.000 comptes, répartis de cette manière : 65% pour les particuliers et 35% pour les entreprises. Nous finançons tous les segments de l’économie : les particuliers, les PME, les entreprises et nous pouvons être fier de participer au développement du pays et au financement de l’économie. En termes des perspectives, la BOA/Rdc va continuer à accompagner l’économie congolaise, participer à l’inclusion financière et bien entendu accompagner le virage de l’inclusion financière par le digital. Pour lui, la digitalisation, c’est un virage que nous avons pris déjà, ça permettra de bancariser les clients qui ne peuvent pas avoir un compte, pour une raison ou une autre : éloignement ou supporter le coût d’un compte normal. Il faut donc les bancariser et leur donner l’accès aux services financiers à partir de leurs portables.
Parlant toujours de sa banque, M. Jamal Ameziane souligne que la BOA a 180 millions de dépôt, 175 millions de dollars de crédit, et un total bilan de 240 millions de dollars Us. En plus, BOA a un capital majoritairement détenu par BOA Groupe et est accompagné dès le début par deux grandes institutions. C’est donc une banque qui appartient à un groupe bancaire, 3ème banque marocaine avec un savoir-faire et une capacité financière importante.
BOA/Rdc ambitionne le top 5
Pour sa part, Guy-Robert Lukama, président du conseil d’administration, qui a rejoint la Bank Of Africa en 2015, pense que depuis 2010, la banque s’est inscrite dans l’avenir et la prospérité du Congo. « Elle a injecté les fonds, a formé le personnel, a accompagné les clients, et demeure conforme avec les attentes des autorités. A ce jour, la BOA est la 9ème banque en Rdc. Les actionnaires actuels ont l’intention d’augmenter les fonds propres. Signe de confiance, d’une ambition forte de continuer, d’une détermination d ‘être le partenaire financier idéal du peuple congolais. De 2010 à ce jour, nous avons tenu bon. Nous avons persuadé les actionnaires à mettre les fonds nécessaires. Il y a des clients qui nous ont suivis. Nous ne suivons pas les grands, mais c’est la PME qui nous intéresse, nous finançons la rentrée scolaire, nous sommes confiants de nos clients fidèles, etc. ».
De son côté, M. Amine Bouabid, CEO de BOA Groupe reconnait que la BOA/Rdc a maintenant l’expérience et s’inscrit dans l’accompagnement du pays. « BOA/Rdc a connu une adolescence contrariée par les difficultés économiques, sans oublier l’environnement non propice. Face à cela, il fallait se protéger. Maintenant, elle doit passer par l’offensive. Nous fondons beaucoup d’espoir par rapport à un grand pays, le Congo avec des potentiels énormes », martèle-t-il, avant de décliner sa stratégie pour les années à venir : transformation financière, en ramenant l’informel dans l’économie formelle, la digitalisation et les échanges entre la Rdc et les pays dans lesquels BOA est implantée.