Depuis qu'il a quitté le PPRD en 2015, l'ex gouverneur du Katanga n'était plus dans un parti politique. En 2018 pour la cause électorale, il crée "Ensemble pour le changement", une plateforme électorale. Décidément, vu les enjeux de l'heure, Moise Katumbi a réuni pendant 2 jours à Lubumbashi aux assises de LOFOI, soit de mardi à mercredi 18 décembre, plusieurs cadres de ladite plateforme, pour créer un parti politique au nom de "Ensemble pour la République" dont il est président et Pierre Lumbi secrétaire général. Ce parti va militer pour l’instauration d’une véritable démocratie en RDC avec comme valeurs la liberté et la solidarité.
Ce membre du présidium de la coalition Lamuka rassure que son nouveau parti politique n'est pas venu mettre un terme à sa coalition politique "Ensemble pour le changement".
"Ensemble pour le changement va exister. C’était une plateforme électorale que nous avions créée en Afrique du Sud et vous connaissez la suite. C’est pourquoi, nous avons réfléchi avec mes frères et amis : qu’est-ce que nous devrions faire pour aller de l’avant ?" s'est exprimé Katumbi.
Quelques leaders des partis politiques du regroupement G7 ont décidé d’adhérer au nouveau parti de Moise Katumbi. Quant au sort de leurs propres partis politiques, Christophe Lutundula, président du PDC parle plutôt d’une alliance.
« Mon parti est allié au nouveau parti politique dans le cadre de la plateforme "Ensemble pour le Changement". Pour le reste, ils vont fonctionner conformément à la Constitution et aux lois de la République, ils ne vont pas disparaitre », explique-t-il.
Par ailleurs, Christian Mwando, président de l’UNADEF, affirme qu’il s’agit d’une fusion. « L’UNADEF, c’est fini, l’UNADEF, dans les actes constitutifs d’Ensemble pour la République, sera considéré comme ayant fusionné avec les autres partis politique. Donc il reste dans la mémoire collective mais c’est "Ensemble pour la République" qui prend le devant aujourd’hui. »
Christian Mwando rassure qu’aucun des députés de son parti ne devrait perdre son mandat. Selon la Constitution, indique-t-il, un député n’est destitué que s’il décide volontairement de quitter son parti politique et non pas si son parti est dissous.
Signalons que la sortie officielle de ce parti politique interviendra dans les jours à venir.