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A la 8ème conférence des Etats parties à Abu-Dhabi: Me Tunda renouvelle la volonté de la Rdc à renforcer la lutte contre la corruption

A la tête de la délégation congolaise à Abu-Dhabi (Emirats Arabes Unis) où il participe à la 8ème conférence des Etats parties à la convention des Nations-Unies contre la corruption, Me Tunda ya Kasende, Vice-premier ministre et ministre de la Justice et Garde des Sceaux a, dans son discours, réitéré la volonté de la Rdc à combattre la corruption. C’est ainsi qu’il envisage de redynamiser une ancienne structure de proximité, permettant de prévenir la commission des actes de corruption, en l’occurrence la brigade anti-fraude ou  anti-corruption.  Dans ce domaine, il a révélé que la Rdc entend aussi s’inspirer de l’expérience française dans le but de renforcer la lutte contre le détournement  des deniers publics, le blanchiment des capitaux, la fraude fiscale à haute échelle et la corruption, en mettant en place un parquet financier.  Cet organisme à composition multidisciplinaire : magistrats, financiers, statisticiens et autres, devra se situer au-dessus de tous les justiciables congolais, étrangers, puissants ou faibles, riches et pauvres sans se laisser influencer par quiconque.

La Rdc, à travers Me Tunda Ya Kasende, Vice-Premier ministre et ministre de la Justice et Garde des Sceaux prend une part active à Abu-Dhabi (Emirats Arabes Unis), à la 8ème conférence des Etats parties à la convention des Nations-Unies contre la corruption. A l’occasion, la voix de la Rdc a porté très haut lorsqu’il a rappelé que préoccupée par la gravité des problèmes que pose la corruption et de la menace  quelle constitue pour la stabilité et la sécurité des sociétés, en sapant les économies, les institutions, les valeurs démocratiques, les valeurs éthiques, la justice, en compromettant le développement durable et l’état de droit, la Rdc a procédé en date du 23 septembre 2010 à la ratification de la convention des Nations-Unies contre la corruption, en vertu de la loi n°006/014 du 12 juin 2006 qui l’avait autorisée. Déterminée à l’éradication de ce fléau à l’échelle planétaire, la Rdc avait pris une part active au vote des différentes résolutions découlant de la 7ème session de la conférence tenue à Vienne en Autriche en novembre 2017.

« La corruption étant considérée comme l’un des actes criminels le plus perpétré et moins  réprimé au point d’être érigé en un système, son éradication dans nos Etats respectifs devra découler d’une volonté politique  clairement affirmée et doit concerner tous les niveaux de la hiérarchie de  chaque pays », dit-il, tout en signalant que c’est ainsi que le président  de la République, Félix-Antoine Tshisekedi avait, lors de son investiture, annoncé à la face du monde et au peuple congolais en particulier son engagement ferme à  renforcer la lutte contre la corruption en Rdc et ce, en appelant tous les personnels de l’appareil judiciaire du pays, spécialement les magistrats, qui doivent en toute circonstance rendre une justice juste et équitable sans nullement céder à la tentation de la corruption.

Mais plus fort que cela, explique-t-il dans un discours très applaudi, le  président de la République et chef de l’Etat, a confirmé solennellement à la Nation devant le congrès réunissant tous les sénateurs et tous les députés nationaux en date du 13  décembre dernier, qu’il fait de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, la priorité des priorités de la politique gouvernementale. Le chef de l’Etat a insisté avec raison sur la  révisitation du cadre légal en la matière et la mise en place des nouveaux mécanismes et moyens mieux adaptés à la mutation du phénomène de la corruption, avec des sanctions plus dissuasives.

Mettre en place une brigade anti-fraude

Restant encré dans la politique du chef de l’Etat et du gouvernement, le ministère de la Justice envisage de redynamiser une ancienne structure de proximité, permettant de prévenir la commission des actes de corruption, en l’occurrence la brigade anti-fraude ou anticorruption. 

Ainsi, la Rdc entend aussi s’inspirer de l’expérience française dans le but de renforcer la lutte contre le détournement  des deniers publics, le blanchiment des capitaux, la fraude fiscale à haute échelle et la corruption en mettant en place un parquet financier.  Cet organisme à composition multidisciplinaire : magistrats, financiers, statisticiens et autres, devra se situer au-dessus de tous les  justiciables congolais, étrangers, puissants ou faibles, riches et pauvres sans se laisser influencer par quiconque. Voilà pourquoi dans le but d’une appropriation par tous de la question de lutte contre la corruption, d’autres acteurs ont été associés aux travaux d’auto-évaluation de la Rdc, tant pour le premier cycle que pour le second cycle du mécanisme en examen.

Me Tunda Ya Kasende ne pouvait pas terminer son discours sans  inviter l’Office des Nations-Unies contre la drogue et les crimes à continuer à définir les priorités stratégiques et à fournir en synergie avec d’autres partenaires au développement une assistance  technique adéquate aux Etats parties pour leur permettre  de relever le défi de la corruption. Ainsi, je renouvelle l’engagement de la Rdc à lutter contre la corruption sous toutes ses formes en toutes circonstances.

Soulignons qu’à cette occasion, le patron de la Justice congolaise a échangé avec  M. James A. Walsh, Principal deputy Assistant Secretary du bureau de l’« international narcotics & law enforcement affairs » venu de Washington pour cette occasion. Ils ont échangé sur les grandes questions relatives à la réforme de la justice, notamment sur les axes prioritaires de cette réforme dont un point d’honneur a été mis sur la lutte contre la corruption. M. James A. Walsh a rassuré le Vice-Premier ministre et ministre de la Justice et Garde des Sceaux  que les Etats-Unis d’Amérique sont disposés à accompagner la Rdc à relever ce défi.



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