C’est en matinée, le mardi 17 décembre 2019, que  le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso va s’exprimer devant les deux chambres du parlement réunies en congrès.

Devant les élus, le chef de l’Etat congolais dressera le bilan de l’année qui s’achève et présentera sûrement les perspectives  d’avenir. L’année 2019 a été marquée par la signature en juillet d’un accord de facilité élargie de crédit avec le FMI, pour un montant de 448,6 millions de dollars.

Ce programme de trois ans sous tendu par la mise en œuvre de 48 mesures, devrait permettre au pays de rétablir ses équilibres macroéconomiques rompus depuis 2014,  à la suite de l’effondrement sur le marché international des cours du pétrole.

Ce discours sur l’état de la nation, retransmis en direct à la télévision et la radio nationale,  est très attendu par les Congolais, notamment les fonctionnaires retraités qui cumulent plusieurs mois d’arriérés de pensions impayées.

De même, les opérateurs économiques sont toujours dans l’attente du règlement par le gouvernement de la dette intérieure qui s’élève à des centaines de milliards de F CFA.

Le chef de l’Etat congolais qui a fait de la paix son crédo, devrait également s’appesantir sur la tenue prochaine du dialogue national pour lequel le Conseil consultatif nouvellement installé a entamé des consultations auprès de la société civile et des acteurs politiques.

Face aux effets dévastateurs des changements climatiques, le chef de l’Etat congolais ne manquera pas d’interpeller une fois de plus la communauté internationale sur l’opérationnalisation du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie.

Conformément à la Constitution congolaise, chaque année, le président de la République doit dresser l’état de la nation devant le Parlement. Dans son adresse l’année dernière, le président Denis Sassou N’Guesso avait annoncé une lutte contre la corruption et les autres antivaleurs qui gangrènent la Nation.