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BAD et MONUSCO dans la destinée de la RDC: Quid de l’énigme d’un éléphant tombé au milieu du village

1999-2019, vingt (20) années jour pour jour, l’ONU s’est incrustée dans la destinée de la RDC, s’illustrant en accompagnateur incontournable du parcours d’un peuple, à travers sa Mission au Congo, MONUSCO (Mission des Nations unies au Congo). Ni la société civile ni la ‘’société politique’’ congolaise ne peut exiger d’évaluation bi-décennale objective. La mort, à travers des groupes terroristes dont l’ADF/NALU, est domiciliée notamment dans la partie septentrionale de la RDC. Vingt (20) ans plus tard, la Banque africaine de développement, BAD, fait son atterrissage, pour préparer le terrain à son projet d’érection d’un pont route-rail entre les deux rives du fleuve Congo. Pour montrer que ce projet tient à cœur les milieux qui financent, les membres de la délégation de la BAD séjournent en RDC pendant quatre jours depuis mardi de la semaine en cours. Pour l’heure, une interrogation traverse les esprits : ‘’ Et si la BAD devrait commencer par asseoir son hégémonie sur les groupes armés qui perturbent la vie à Beni et dans ses environs, ne serait-ce pas une démarche sincère pour permettre à la RDC post-conflit de colmater les brèches ?’’.

Des préalables à un projet transgénérationnel

Depuis son évocation par certains milieux internationaux qui projettent un investissement, le projet Pont route rail sur le fleuve Congo entre les deux capitales : Kinshasa et Brazzaville fait couler beaucoup d’encre et de salive. Dans les deux capitales, en effet, intellectuels, acteurs politiques et détenteurs de capitaux réagissent en fonction de l’idée que les uns et les autres se font de la mise en œuvre dudit projet. Sur cette question brûlante d’actualité, (…) la prise de position du journaliste économique Jérôme Sekana, relatif aux enjeux du projet ‘’Pont route-rail entre Kinshasa et Brazzaville’’, a été proposée aux téléspectateurs de la chaîne nationale dimanche 19 mai dernier : ‘’Il est vrai que la Banque africaine de Développement, BAD va mettre la main en poche pour financer ledit projet. Il est vrai que le projet intéresse plusieurs milieux… Mais il y a des préalables’’, fait observer le journaliste économique. Dans sa diatribe, il appelle la BAD à considérer les préalables en présence. Pour les observateurs, ce sont aussi des contraintes : ‘’Ce projet doit attendre : que la RDC se dote elle aussi d’un port en eaux profondes au niveau de Banana, un projet qui a fait date ; que la RDC concrétise son projet grand Inga (en exploitant utilement le débit du versant du fleuve Congo). L’orateur évoque aussi des contraintes sécuritaires car, redoute-t-il, les cargaisons destinés à la RDC via le port en eau profonde de Pointe-Noire pourraient n’être pas assez sécurisés, le cas échéant. ‘’Les frontières sont poreuses de part et d’autre des deux rives’’, déplore-t-il.

De l’énigme d’un éléphant tombé au milieu du village

En Afrique, les usages renseignent que lorsqu’un éléphant est tombé au milieu du village, il n’appartient pas aux gens du village de le relever. A l’exemple de cet éléphant en situation de chute, il s’illusionne que l’attroupement qui se forme autour de lui, vient l’aider à se relever. Nenni ! En effet, pays aux dimensions continentales, la RD Congo est aussi un scandale… Frantz Fanon face à la réalité, s’écria : ‘’l’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Congo (au centre). En son temps, le M’Zee Laurent-Désiré Kabila exprimait son credo de la sorte : ‘’le Congo est conscient de son rôle dans le concert des nation’’, disait-il. ‘’Le peuple congolais devient de plus en plus mature. Ma phrase de campagne était « Investir dans l’humain » .Nous devons travailler pour l’avenir. Au nouveau Président, je dirais : le Congo a besoin d’intelligence et d’amour’’, Jean-Goubald Kalala (in L’Avenir du 22 janvier 2019). Dans le même ordre d’idée, le pasteur suisse Daniel Von Oreli (du mouvement international chrétien : Ligue pour la lecture de la Bible) a encouragé les Congolais à s’approprier les différents secteurs de production, en vue d’effectivement mettre l’économie au service de la démocratie. ’’Nous ne comprenons pas l’hymne national ‘’le Débout Congolais’’, voilà pourquoi nous vacillons’’, a constaté M. Nestor Lukimi, expert en Développement. (In L’Avenir du 20 mars 2017)



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