Le 28 mars dernier, l’Autorité de Régulation et Contrôle des Assurances (ARCA) avait octroyé à Activa Assurances Rdc, premier opérateur panafricain agréé en Rdc, l’agrément pour pratiquer les opérations d’assurance non vie. Présent dans 9 pays africains, y compris la Rdc, ce lancement officiel permettra à cette compagnie d’assurances de contribuer au développement du continent par la constitution d’un groupe d’assurance de référence actif sur tout le continent, grâce à une organisation orientée vers les clients, à une mobilisation des professionnels de qualité, et à l’utilisation efficiente de la technologie. Avec ses 10 millions de dollars Us exigés par le régulateur, la qualité de ses réassureurs, sans oublier la qualité de ses actionnaires, sa notation A et la bonne gouvernance comme principe de gestion, Activa Assurances Rdc pense qu’il est solide financièrement et inspire confiance.

C’est aujourd’hui que seront lancées officiellement les activités de Activa Assurances Rdc, une compagnie d’assurances qui profite de la libéralisation du secteur intervenue en Rdc. Bien avant ce lancement officiel, M. Richard Lowe, Président directeur général du Groupe, en présence de M. Vincent Muepu et de Thierry Kouandju, respectivement Directeur général de Activa Assurances Rdc et chargé de la branche Finances de Activa, sans oublier des Administrateurs, a animé un point de presse auquel les journalistes ont pris part.

Dans son intervention, M. Richard Lowé a remercié tous les administrateurs et directeurs généraux qui participent à cette aventure commune d'un groupe africain qui a près de 22 ans, et qui a la volonté de créer un groupe sans complexe, susceptible de durer et de gagner la confiance des clients. Il a reconnu en liminaire que les acteurs les plus importants sont les acteurs internationaux. « Notre ambition était d'apporter la preuve sur la durée que les Africains peuvent travailler de manière professionnelle. Ce groupe a une vocation panafricaine », dit-il, avant d’ajouter qu’il a passé 17 ans dans un groupe international, ce qui lui a permis d’acquérir une riche expérience.

Et de renchérir que ce groupe, dès sa création, voulait avoir une vocation lui permettant d'offrir un service global. Il fallait avoir une certaine étendue géographique. La vocation était de prolonger cette présence géographique, offrir un reçu large à la Rdc. 3000 programmes d'assurance pour les clients divers parlant français, anglais et arabe ont été mis en œuvre. Et ce,  à partir d'une plateforme. « Nous avons pensé qu'il n'était pas possible de ne pas avoir un pied dans ce grand pays, qui attire pas mal d'acteurs. Plus de 80 millions d'habitants, une richesse du sol et du sous-sol. Beaucoup pensaient que le contexte sociopolitique de la Rdc n'était pas bon. C'est pour cela que si nous célébrons aujourd'hui l'ouverture de cette agence, cela fait plus de trois ans que nous avons créé juridiquement  Activa Rdc en déposant 10 milliards  de dollars requis par le régulateur ».

Et de rassurer que si nous l'avons fait, c’est parce que nous sommes Africains. S'il y a des gens qui doivent croire et investir en Afrique, c'est d'abord les Africains eux-mêmes, dit-il. C'est pour cela que nous avons pensé que nous pouvions apporter notre contribution au développement de l'assurance et de ce pays. Nous l'avons fait, et je pense que l'avenir nous dira si la décision était bonne. Nous sommes désireux de faire route avec vous. Notre volonté est d'apporter la contribution à l'amélioration de l'image de l'assurance en Rdc.

Investir dans la sensibilisation

Tout juste après son intervention, il s’en est suivi une série de questions-réponses. La presse a voulu savoir, quelle innovations Activa apporte. Avez-vous une entreprise de réassurance ? Quelles sont vos ambitions ? Quid du programme d'assurance des femmes au Ghana et au Cameroun, allez-vous le faire pour la Rdc ?  Comment les assurances seront-elles ?

Pour M. Richard Lowe, Président  Directeur général du Groupe, on ne peut avoir une telle ambition que lorsqu'on est mieux accompagné. Ceci pour vous montrer le côté panafricain de Activa. Au sujet du taux de pénétration faible de la Rdc, il a dit que ce pays n’était pas le seul (0,3%). Mais il dit être très optimiste, pas seulement de manière rêveuse, mais parce qu'après examen, nous sommes en mesure de faire progresser ce taux. Pour ce faire, il faut travailler sur des points : faire un travail d'éducation, ensemble avec le régulateur. Sensibiliser les populations à la nécessité de s'assurer.

Avec l'assurance, nous sommes exposés aux risques. Nous pouvons nous blesser, tomber malade,... Tous les actes de la vie comportent un risque. L'assureur vous libère de ces risques. De même pour l'entreprise, il faut la libérer de ces aléas pour qu'elle se concentrer à l'essentiel.

Un autre élément, il faut être innovant. « Nous écoutons le client pour comprendre qu'elles sont ses besoins d'assurance. Nous concevons des produits qui correspondent à ses besoins. Surtout pour la clientèle individuelle, car au niveau des entreprises,  c'est facile. Nous le ferons en prenant le soin de ne laisser aucune partie de la population. Nous le faisons, parce que le client attend que le jour où il y a un sinistre, il soit à même d'être payé. Nous avons la volonté de régler le sinistre dans un bref délai. Nous allons proposer à nos partenaires des délais... Parce que la rapidité de règlement du sinistre, c'est le meilleur élément ».

Au sujet de Activa lady, un produit lancé et qui bénéficie de l’accompagnement de la Banque mondiale,  Richard Lowe dit avoir la conviction que l'approche du marché assurance femme devrait être leur stratégie majeure. Selon les analyses, en 2030, les femmes payeront les primes d’assurances pour plusieurs milliards de dollars Us. Et ce, parce que la femme sait mieux prendre soin. Elle a le réflexe de la préservation, de la protection.  Ce programme a la volonté de s'intéresser à toutes les couches de la population femme. L'informel, c'est près de 80%.