Ce lundi 04 Novembre 2019, le candidat malheureux à l'élection présidentielle du 30 Décembre 2018, Monsieur Martin Fayulu Madidi, s'est encore manifesté, à sa manière maladroite. En jetant un pavé de plus dans la marre. Il a sorti une proposition bancale d'une sortie de "crise" congolaise qui, faut-il le rappeler, n'est pas nouvelle. Il s'agit de l'organisation d'un énième dialogue national devant lui permettre, à lui Martin Fayulu Madidi, de jouer un quelconque rôle sur l'échiquier politique congolais.
Cette fameuse "feuille de route" a déjà été publiée, il y a quelques mois. Elle est passée inaperçue comme une lettre à la poste. Sans succès dans l'opinion publique nationale.
Mais, avant de se pencher, un tant soit peu, sur cette minable proposition, il faut signaler que Monsieur Martin Fayulu Madidi est un mauvais perdant. Il ne veut pas reconnaître que l'élection présidentielle du 30 décembre 2018 appartient désormais au passé. Elle a donné un vainqueur connu de tous. Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a gagné. Il a été déclaré victorieux par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a été officiellement proclamé élu par la Cour constitutionnelle et investi dans ses hautes charges d'Etat, le 24 Janvier 2019 par la même Cour Constitutionnelle. Les bans ont été définitivement fermés. Personne, et personne alors, ne peut remettre en cause cette victoire du peuple congolais!
Ne dit-on pas dans nos chaumières qu'au-dessus de la Cour constitutionnelle, il n'y a que le Bon Dieu ? Autrement dit, ses arrêts s'exécutent obligatoirement et sans contestation aucune.
Curieusement, un soi-disant universitaire de son rang et digne de ce nom ayant fréquenté de meilleures universités françaises et américaines ne peut, en aucun cas, donner une piteuse image de lui-même. Il veut faire croire au monde que toutes les élections sont parfaites ailleurs sauf dans notre pays. Diantre, quelle bêtise humaine!
Je lui rappelle deux cas d'école tirés de l'histoire récente des Etats-Unis d'Amérique où il y a plusieurs élections présidentielles qui ont été entachées d'irrégularités sans que leurs résultats soient remis en cause.
Un. Le duel Al Gore-George W. Bush Jr avait connu des tripatouillages dus à l'informatique électorale. Après quelques tentatives de réclamation, Al Gore avait, au nom du bon sens, jeté l'éponge, reconnu sa défaite et félicité le gagnant. George W. Bush Jr fut consacré le "roi des USA".
Deux : Madame Hillary R. Clinton, après avoir essayé de contester sa défaite face à Monsieur Donald Trump, avait honorablement abandonné la partie. Et Donald Trump a été intronisé "empereur".
Pourquoi notre Martin Fayulu Madidi national continue-t-il de criailler dans le désert pour un poste perdu? La question mérite d'être posée. S'il était un bon gentleman qu'il prétend, il la bouclerait pour toujours. Mais, hélas, il est Congolais et friand de la démocratie tropicalisée. Le fair-play, ce n'est pas son fort.
Dialogue, pour quoi faire?
A quoi sert le dialogue de Martin Fayulu Madidi? A rien! Le train de la vraie démocratie étant lancé, il roulera cahin-caha jusqu'à atteindre sa vitesse de croisière dans notre pays.
Dans ce contexte, il faut que les institutions légitimes issues des élections du 30 Décembre 2018 soient toujours fonctionnelles. Elles le sont. Personne ne les arrêtera, même Ya Martin!
S'agissant de la réconciliation nationale, le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en fait une préoccupation majeure. Raison pour laquelle son Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a parlé du Forum National de Réconciliation qui sera organisé dans les tout prochains jours. Mais, dans l'unique but de combattre la misère et la pauvreté qui plombent l'émergence de notre pays.
Cela étant, Martin Fayulu Madidi devra tempérer ses ardeurs et se préoccuper plus de ce qui se passe dans son propre camp où les deux présidentiables de 2023 affûtent déjà leurs armes.
Donc, Monsieur Martin Fayulu Madidi, arrête ta distraction!