L'assassinat, mercredi dernier, de l'Administrateur gestionnaire du Centre de santé de référence Vijana, dans la commune de Lingwala, était au centre de la réunion de crise tenue ce jeudi 31 octobre 2019 à l'Hôtel de ville de Kinshasa. Présidée par le vice-gouverneur Néron Mbungu Mbungu, la rencontre a mis autour d'une même table le Directeur de cabinet du gouverneur, Freddy Bonzeke,  le ministre près le gouverneur et porte-parole du gouvernement provincial, Charles Mbuta Muntu, ministre de l'Environnement, Didier Tenge Litho, le ministre des Finances, Jean Ngoy Mvunzi, ministre du Genre et Famille, Laetitia Kabamba, Commissaire générale en charge de la Culture, arts et communication, Yvette Tabu, Chef de la sécurité de la ville province, ainsi que le Commissaire générale de la police ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo.

Juste après la réunion, quelques autorités de la ville, notamment le vice-gouverneur et le ministre des ITPR se sont rendus sur le lieu du drame en vue de s'imprégner d'autres détails utiles pour la suite de ce dossier si sensible. Là, la délégation a fait jonction avec le Vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur, sécurité et Affaires coutumières, Gilbert Kankonde, venu pour le même objectif. L’on a aussi noté la présence du ministre des droits humains.

De là, ces autorités se sont dirigées vers le bureau du patron national de l'Intérieur pour une autre réunion. Toutefois, avant toute option définitive, le vice-gouverneur ainsi que le VPM de l'Intérieur se sont exprimés en ces termes:

« C’est de notre responsabilité. Nous prenons des mesures pour que ceci ne se reproduise plus. Je ne suis pas habilité à établir les responsabilités. On est ici pour que l’on prenne des mesures afin que ce qui est arrivé ne se reproduise plus. Les présumés coupables sont jugés en flagrance. D’autres sont jugés publiquement en face du stade  des Martyrs », a expliqué Gilbert Kankonde Malamba, Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières.

Et de renchérir que nous le faisons pour que les agents de l’ordre  se rendent compte que l’impunité n’existera plus.  « Je ne suis pas habilité à établir les responsabilités. L’auditorat qui a l’affaire en main est habilité à juger les agents de l’ordre, militaires ou policiers. De ses enquêtes, ils ont déjà établi les responsabilités des uns et des autres. C’est pourquoi  le procès a été fixé aujourd’hui. Ceux qui veulent connaître les détails, il serait important de suivre ce qui se passe », a ajouté le VPM.

De son côté, Néron Mbungu, vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa indique que nous avons tous été interpellés par le VPM pour essayer de trouver les voies et moyens de sortie, pour permettre à la population d’être à l’aise. « Le travail continue et demain et après-demain, nous prendrons des stratégies pour bouter hors d’état de nuire les inciviques qui posent problème à notre population.  Je profite de l’opportunité pour dire à toutes les familles victimes que la ville va prendre en charge les obsèques de toutes ces victimes et rassurer la population que nous travaillons pour que le calme revienne totalement à Kinshasa », précise-t-il, tout en profitant de l’opportunité pour présenter aux familles éprouvées ses condoléances les plus attristés.