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4ème session ministérielle du CTS à Addis-Abeba (Ethiopie): B. Lomeya demande aux pays de redoubler les efforts pour réduire les violences

Devenue ministre d'Etat, ministre du Genre, Famille et Enfant  à la faveur de la mise en place du Gouvernement de coalition, Mme Béatrice Lomeya préside à Addis-Abeba la 4ème session ministérielle du Comité Technique Spécialisé de l'Union Africaine sur l'Egalité de sexe et l'Autonomisation des Femmes [CTS]. Cette session a eu une double qualité consacrée d’une part à la réunion statutaire du CTS, visant à adopter des documents et des décisions clés sur l’agenda Genre de l’Union Africaine/ et d’autre part sur les progrès réalisés par les 54 pays membres de l’Union  Africaine sur l'examen de la mise en œuvre de la Déclaration de Beijing et de sa plateforme d'Action, 25 ans après son adoption. Ensuite réfléchir sur des actions publiques de grandes envergures à entreprendre pour une appropriation du Plan d’Action par les pays membres et le continent tout entier.

Mme Béatrice Lomeya, ministre d'Etat, ministre du Genre, Famille et Enfant est à la tête d’une forte délégation congolaise qui participe la 4ème session ministérielle du Comité Technique Spécialisé de l'Union Africaine sur l'Egalité de sexe et l'Autonomisation des Femmes  (CTS) à Addis-Abeba (Ethiopie).

Dans son discours, la ministre a indiqué que cette session a servi aussi des travaux préparatoires à la 64ème session de la Commission de la Condition de la Femme, ainsi que   de la célébration de la stratégie de l'Union Africaine sur l'Egalité des sexes et l'Autonomisation des Femmes. « Les différents rapports en ma possession démontrent combien les experts et expertes ont abattu un travail de qualité dont les propositions et les recommandations pertinentes formulées vont permettre aux ministres en charge du Genre, de statuer et d’adopter des documents renfermant des positions communes capables d’influencer les décideurs au niveau de nos Chefs d’Etats et de Gouvernements, au niveau des Nations Unies et de l’Union Africaine pour faire avancer l’agenda de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans nos pays respectifs et en Afrique toute entière », dit-elle.

Un bilan flatteur de la Rdc

C’est depuis 2 ans que la Rdc a été propulsée à la tête de ce Comité Technique Spécialisé sur l'Egalité des sexes et l'Autonomisation des Femmes, et des progrès énormes ont été réalisés  tels que : La participation aux différentes rencontres et réunions organisées à l’Union Africaine, au processus d’élaboration des différentes décisions et différents documents dont la nouvelle stratégie de l’UA sur l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes ; L’adoption du Plan d'Action 1325 de 2ème Génération à travers le bureau de l'Envoyé Spécial de Madame DIOP à qui j'exprime ma gratitude et reconnait son leadership incontesté dans l'avancement de l'Agenda 1325.

Il y a eu aussi l’examen et l’adoption de la fiche  d’évaluation et du rapport 2009 sur la politique d’égalité entre les hommes et les femmes ; L’Examen et l’adoption du Rapport sur la Déclaration solennelle en 2017 sur l’égalité entre les hommes et les femmes en Afrique (SDGEA) ; L’Organisation de la Consultation de haut niveau sur l’état de Ratification et Domestication du Protocole de Maputo par les Etats Membres du 12 au 14 Décembre 2018...

A en croire Mme Béatrice Lomeya, ministre d’Etat, ministre du Genre, Famille et Enfant, du Genre, Famille et Enfant, au cours de cette réunion ministérielle, les documents que nous aurons à adopter, vont nous permettre de poursuivre l’élan de solidarité et d’intégration africaine comme outils de travail pour la mobilisation des fonds et toutes des ressources appropriées en vue de matérialiser la promotion du genre et de l’autonomisation des femmes.

« Etant donné que nos regards sont tournés vers l'horizon 2030 et 2063, il est important que nous redoublons nos efforts afin d'accompagner les pays à réduire tant soit peu les violences de tout genre dont souffrent les femmes et les filles et mettent en cause tous les efforts pour l'autonomisation des femmes. Par exemple, aujourd’hui l’Afrique porte le plus gros fardeau de l’infection à VIH », explique-t-elle.

Et de renchérir que la stigmatisation et les discriminations liées au VIH affectent de manière disproportionnée les porteurs et porteuses  en réduisant leur capacité à accéder aux services de santé sexuelle et reproductive. Ainsi, à travers l’accès des femmes et des filles à l’éducation, la protection sociale, l’accès aux ressources, à la justice et le retrait des barrières sexospécifiques  à leur émancipation économique permettra d’éliminer cette pandémie. Sans oublier  le thème de cette année qui décrit la situation des réfugiés, des rapatriés, des déplacés internes et les migrants en vue des solutions durables au déplacement forcé en Afrique.



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