Le ministre de l'Environnement et Développement durable, Me Claude Nyamugabo Bazibuhe a effectué mercredi 30 octobre dernier, une descente sur le terrain dans deux établissements et services relevant de son Ministère, l’Agence congolaise de l’environnement (ACE) et le Fonds forestier national (FFN). Accompagné de sa vice-ministre, Mme Jeanne Ilunga Zaina, il a amorcé sa visite au siège de l'Agence congolaise de l'environnement (ACE), situé sur la Place Royal (immeuble Arwimi) dans la commune de la Gombe.
Ici, le ministre était accueilli par le chargé de mission de cette agence, M. Jean-Claude Emene, assisté de son adjoint Anselme Kasuku. « Nous avons pris un premier contact avec tous les services du Ministère de l’Environnement et Développement durable. C’était à nos bureaux. Mais la vice-ministre et moi nous avons pensé qu’il est utile de faire également le terrain. C’est dans ce cadre que nous sommes en train de visiter les établissements publics relevant du Ministère de l’Environnement. Et pour ce jour, c’est l’Agence congolaise de l’Environnement », a-t-il fait remarquer à la presse au sortir de sa visite guidée à l’ACE.
De poursuivre, le ministre a tenu à rappeler que « Vous savez que pour le Président Tshisekedi, la question environnementale est omniprésente et transversale. L’ACE est une agence très importante pour la vie nationale parce qu’avec ce leitmotiv du Président de la République, plus jamais un projet, plus jamais un programme ne sera exécuté en République démocratique du Congo sans validation des études d’impact environnemental. L’ACE c’est le bras séculier de la République afin que tous les projets, tous les programmes exécutés dans notre pays respectent l’environnement ».
Quant à ses impressions, le ministre Nyamugabo a reconnu que les conditions de travail sont plus ou moins bonnes. « J’appelle tous les opérateurs économiques et tous ceux qui développement des projets dans notre pays à connaître cette agence. Je voudrais appeler la direction de l’Agence congolaise de l’environnement à faire connaître l’émission de cette agence. Donc il y a deux choses à retenir aujourd’hui, l’agence doit-être connue à travers toutes les provinces. Parce que lorsque l’Agence congolaise de l’Environnement n’est pas connue, il est difficile de payer une taxe pour un établissement qu’on ignore. Nous allons également insister sur la formation de ceux-là qui doivent valider les études d’impact environnemental », a déclaré le ministre.
Auparavant, le chargé de mission de l’ACE dans son mot de circonstance, a présenté brièvement son établissement au ministre de tutelle. « Créé en 2016, cet établissement public à caractère technique et scientifique, doté d’une personnalité juridique, constitue l'une des pièces motrices de cette division administrative ayant l'environnement dans ses charges. Son objet social est l’évaluation et approbation de l’ensemble des études environnementales et sociales ainsi que le suivi cde la mise en œuvre des plans de gestion environnementale et sociale des projets et activités en République démocratique du Congo. Avec un effectif de 186 agents répartis dans 9 directions couvrant quinze provinces de la République, l'ACE évolue sur fonds propres et dispose d'un charroi automobile acquit tant à Kinshasa qu'à l'intérieur du pays, ainsi qu'une prise en charge médicale de son personnel », a-t-il fait comprendre au ministre Claude Nyamugabo.
L’ACE appelle pour son développement
Profitant de cette occasion, le chargé de mission Jean-Claude Emene a fait quelques demandes au ministre. Entre autres, l’implication personnelle du ministre de tutelle pour le développement de cette agence qui devrait bénéficier d'une subvention de l'Etat tel que règlementé dans le texte de sa création ; l'intégration de cette agence dans la commission de Permis de construire au Ministère de l'urbanisme et habitat ; mais également l’appui pour rendre l’ACE effectivement opérationnelle dans le secteur minier.
Il a également sollicité l’implication du ministre pour « aider l’agence à surmonter les difficultés auxquelles elle est butée ces derniers temps pour son fonctionnement harmonieux telles que reprises dans l’état des lieux vous transmis ».
Tout en rassurant le personnel de cette agence, le patron de l'Environnement congolais, Me Claude Nyamugabo a invité l'ACE à jouer pleinement son rôle de gardien des valeurs environnementales, surtout que ce secteur jouit de la considération du Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi, qui lui-même avait martelé sur le besoin d'une étude environnementale avant l'exécution de tout projet.
Poursuivant son argumentaire, le ministre a martelé sur la nécessité de promouvoir cette agence au niveau national ainsi que le besoin de former les agences censées valider les études d'impact environnemental.
Dans son interview accordée à la presse, le n°1 de l’ACE a confié ce qui suit : « Nous sommes très ravis, et comme nous avons l’appui du ministre de l’Environnement, l’agence va aller de l’avant. Nous avons certaines compétences qui sont là, le renforcement des capacités pour nous c’est au quotidien, mais surtout, nous voulons intervenir en amont. L’environnement étant transversal, si l’Etat a créé cet instrument, qui est au fait le bras opérationnel de la politique environnementale, il faut qu’elle soit effectif et que tout le monde puisse s’y conformer ».
Et d’ajouter : « Le rôle de l’agence c’est l’approbation ou la validation des études d’impact environnemental et social. Et nous assurons le suivi de la mise en œuvre des plans de gestion environnementale et sociale pour toutes les activités, plans programmes et voire même des politiques. Je pense que le point positif pour nous c’est l’accompagnement. Le ministre est disposé à nous accompagner, pour que réellement là où il y a des problèmes, que nous puissions trouver des solutions. Cela montre que réellement la tutelle s’occupe de nous. La politique c’est le Ministère, nous c’est l’opérationnalisation de cette politique. Et si nous marchons ensemble, les choses ne peuvent que s’améliorer ».
Le ministre Nyamugabo a également visité le FFN
Dans le même chapitre, le ministre de l'Environnement et Développement durable, Me Claude Nyamugabo a continué sa visite au Fonds forestier national (FFN), dirigé par le chargé de mission Alain Kalangiro Chishugi et son adjoint Pascal Mukwamba Basuzwa. Il était question pour le ministre lors de cette visite, de constater les conditions de travail des agents du FFN.
Par ailleurs, le ministre a rappelé l'objectif de ce service chargé de veiller au reboisement de la République, en plantant annuellement deux millions d'arbres pour un total d'un milliard d'espèces botaniques en un quinquennat.
« Je suis venu avec la vice-ministre pour faire le terrain. Nous avons reçu tous les responsables des services qui relèvent de notre ministère il y a quelques semaines. Et nous nous sommes dit qu’il est bon d’aller voir dans quelles conditions nos collaborateurs travaillent. Nous sommes venus au Fonds forestier national également pour échanger avec les uns et les autres afin de ramener la paix que nous avons besoin dans ce service stratégique pour notre pays. Le Président Tshisekedi a décrété une initiative de planter 1 milliard d’arbres pendant son quinquina. Cela signifie que chaque année, jusqu’en 2023, nous devons planter au-moins 200 millions d&r