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Promotion des Droits à la Santé sexuelle et Reproductive en RD Congo: Le RJSSR lancé officiellement

La date du 14 juin 2019 restera à jamais gravée dans les annales du combat pour la promotion des Droits à la santé sexuelle et Reproductive (DSSR) en République Démocratique du Congo. Il s’agit d’une date selon laquelle les activités du Réseau des Journalistes pour la Santé sexuelle et Reproductive (RJSSR/RDC) ont été officiellement lancées ; et c’est la Ministre du Genre, Enfant et Famille, et présidente du Comité Technique spécialisé de l’Union Africaine sur l’autonomisation de la Femme et l’égalité Homme-Femme, Chantal Safou Lopusa qui a procédé à ce lancement, au nom du Gouvernement de la RD Congo. Ainsi, ce réseau qui regroupe en son sein plusieurs professionnels des médias ayant accepté de promouvoir les Droits à la santé des femmes en général, et ceux liés à la Santé sexuelle et reproductive en particulier, entre en danse dans le cadre de la matérialisation de son plan d’action. Tout s’est passé en présence des activistes des Droits Humains, et Droits de la Femme ; sans oublier quelques autorités politico administratives, des honorables députés et sénateurs, du Représentant de la Première Dame de la République, des autorités militaires, des jeunes, des personnes vivant avec handicap, et des représentants de quelques organismes internationaux dont notamment le numéro 2 de l’UNFPA/RDC, et du Directeur pays de l’Ong internationale Ipas. D’entrée de jeu, les participants ont assisté à la projection d’une vidéo sur une enquête menée par des journalistes dudit Réseau à Kimbanseke et Kisenso, deux endroits différents situés dans la périphérie de Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo sur l’accès aux services de la planification familiale. Dans la série des discours, l’on note celui de la coordinatrice du Réseau des Journalistes pour la Santé sexuelle et Reproductive (RJSSR/RDC), Bibiche Mbete Mokanse qui a donné les raisons de la création de cette plateforme. « La santé sexuelle et reproductive a un impact considérable sur le développement économique et social des communautés et des Etats. Lorsque les femmes meurent après accouchement, par suite d’un avortement clandestin, ou en raison du Sida ; les enfants sont orphelins…C’est dans le souci de contribuer au développement de notre pays à travers la promotion des Droits à la santé sexuelle et reproductive que nous avons créé ce Réseau, et l’intérêt porté à ce sujet tient certainement au fait de la forte contribution des pratiques sexuelles à risque à la charge de la mortalité maternelle ainsi qu’à la prévalence des Droits humains relatives à la sexualité », a-t-elle affirmé. « Nos micros et nos plumes au service de la SSR » Partant du devise du RJSSR/RDC, sa coordinatrice nationale a poursuit son speech en signifiant que les journalistes qui ont accepté de s’engager dans cette lutte de promotion des DSSR veulent contribuer à prévenir les grossesses précoces et leurs conséquences en matière de la santé reproductive chez les adolescents ; ensuite contribuer à prévenir les décès dus aux avortements non sécurisés ; contribuer à prévenir des nouvelles infections à VIH ; contribuer à lutter contre les violences sexuelles, contre toutes formes de discrimination à l’égard des femmes. Et ce, poursuit-elle, à travers des émissions radio et télévisées élaborées sur ces différentes thématiques, mais aussi à travers des tribunes d’expressions populaires, des débats et des conférences, des articles de presse… « Ce Réseau veut être une plateforme des journalistes experts en question de santé et Droits sexuels et reproductifs. Nous avons pour s’y faire, besoin d’être continuellement formés et informés, afin d’acquérir des aptitudes nécessaires pour nous acquitter de notre tâche ; celle d’être les portes voix de vos actions, les relayeurs des résultats de vos recherches et de vos interventions dans la communauté », a ajouté Bibiche Mbete dans son adresse à l’assistance. Pour sa part, le Directeur pays de l’Ong internationale Ipas, le Docteur Patrick Djemo n’a pas manqué de louer la présentation officielle de ce Réseau qu’il a vu naître, après plusieurs séances de formation et renforcement des capacités que son organisation a eu l’immense plaisir d’organiser à l’attention de cette vingtaine des journalistes qui forment le RJSSR/RDC. Tout est parti du point de presse tenu par la Ministre du Genre, Enfant et Famille lors du lancement de la campagne de vulgarisation du Protocole de Maputo en RDC au mois de juillet 2018. De signaler également que grâce à l’appui technique et financier d’Ipas/RDC, certains journalistes ont participé à des rencontres des hauts niveau sur l’avortement à l’extérieur du pays, mais aussi à l’intérieure du pays, à l’exemple de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, où des journalistes ont couvert un forum des Ministres provinciaux et chefs des divisions en charge du Genre afin de réfléchir sur des questions liées à la promotion des Droits de la Femme en RDC. « Les membres du RJSSR sont, aujourd’hui, des experts de la thématique santé sexuelle et reproductive, car ayant bénéficié d’une série de formations depuis septembre 2018. Et, beaucoup de choses ont été réalisées par le réseau, mais beaucoup restent encore à faire », a-t-il dit De son côté, le représentant pays adjoint du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Victor Rakoto, a souligné que ce Réseau va aider à changer les comportements dans la société congolaise sur la compréhension des thématiques de la santé sexuelle et reproductive. Ceci parce que la vision du RJSSR est de voir tous les Congolaises et Congolais accéder à l’information de qualité sur la SSR. Chantal safou témoigne son soutien total au RJSSR « Ma présence, comme celle de mes collègues, montre l’intérêt que le Président de la République, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, et le Gouvernement, portent sur le statut et la condition de la femme congolaise. Elle vise aussi à vous apporter de solidarité d’une vieille connaissance dans notre métier de l’information et de la communication », a affirmé la Ministre du Genre, Enfant et Famille, Chantal Safou Lopusa, poursuivant par ailleurs que les besoins en matière de santé sexuelle et reproductive ne sont pas satisfaits, les personnes se retrouvent privées du droit de faire des choix fondamentaux relativement à leur propre corps et à leur propre avenir ; une situation qui a des répercussions sur le bien être de leur famille et sur les générations futures. « Et comme ce sont les femmes qui mettent les enfants au monde et qui sont souvent aussi responsables de leur éducation, les questions relatives à la santé et aux droits sexuels et reproductifs sont indissociables de la question de l’égalité des sexes… Je vous félicite et vous encourage à poursuivre le dynamisme qui caractérise la profession, et vous fais part de toute la disponibilité du Ministère du Genre à vous assurer un accompagnement efficace », a signifié la Ministre Safou. Rendez-vous avec l’avenir, où le Réseau prévoit entreprendre plusieurs activités de haute facture.



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