Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat était invité hier, comme certains de ses collègues, à l’occasion de la validation de la feuille de route des réformes Doing Business 2021. A l’occasion, il a réaffirmé que son ministère occupe une place de choix dans la mise en place des réformes  et se dit déterminé à poursuivre les efforts pour une amélioration effective de l’indicateur permis de construire. Et de rassurer que les avis urbanistiques et le permis de construire délivrés seront régulièrement publiés sur le site internet du ministère de l’Urbanisme et Habitat pour en faciliter l’accès.

Connaissant l’importance des réformes dans la marche d’une Nation, Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat s’inscrit dans cette vision salvatrice et compte, avec le concours des membres de l’Exécutif national et provincial, ainsi que tous les acteurs concernés par ces réformes, réaliser les actions ci-après :

1. La réforme du code de l’urbanisme et de construction en vue de l’adapter à l’évolution technologique et démographique. Il va s’en dire que, nous devons tous nous engager sur la droite ligne en vue d’offrir à la République, un code aux diapasons mondiales, car la loi en vigueur est vieille de plus de 60 ans, pour mémoire, elle a été élaborée depuis 1957 ;
2. La formation et création d’un corps de police judiciaire du secteur de l’urbanisme et habitat devant œuvrer dans la constatation des violations de la législation sur l’urbanisme et habitat. Ce corps jouera un rôle très important, car les vies de nos populations en dépendent, lorsqu’on sait que chaque année qui passe, l’on assiste à des inondations causées par des constructions anarchiques et à des effondrements d’immeubles construits au mépris des règles de l’art ;
3. Dématérialiser les procédures de délivrance des permis de construire et des avis urbanistiques pour faciliter le partage de l’information et l’accès aux services publics concernés par ce secteur ;
4. L’organisation des états généraux du secteur de l’urbanisme et habitat pour diagnostiquer tous les problèmes afin d’y remédier efficacement. L’accent ici sera mis sur l’homme qui est au centre de toutes les préoccupations bonnes ou mauvaises soeint-elles. Pour rappel, il est observé un dysfonctionnement criant au sein  de notre administration où le népotisme, le tribalisme, le clientélisme, le favoritisme et la corruption sont souvent décriés. Certains membres des Exécutifs provinciaux, au mépris de la loi, préfèrent le maintien des cadres et agents de l’Administration originaires, attitude contraire à la déontologie de fonctionnaire et brise l’unité nationale ;
5. La mise en place effective de deux établissements du secteur de l’urbanisme et habitat, à savoir : le Fonds national de l’habitat et l’Agence congolaise pour la promotion de l’Habitat sans mettre sur pied des structures d’accompagnement. Sur ce point précis, Pius Muabilu a remercié les membres du Gouvernement concernés par ces deux établissements pour avoir désigné avec promptitude leurs délégués qui participeront désormais à la mise en place de ces deux établissements de haute portée ;
6. L’organisation du Forum urbain nationale prévu du 26 au 31 octobre 2019. Pius Muabilu ne doute pas un seul instant qu’à l’issue de ces assises, le pays sera doté d’un instrument précieux du plan d’aménagement ;
7. La vulgarisation de la loi n°15/025 du 31 décembre 2015 relative aux baux à loyer non professionnels et d’autres instruments juridiques en rapport avec le secteur. Cette activité s’inscrit dans la perspective d’informer les concitoyens sur le bien-fondé des réformes engagées pour le bien-être de tous. Il a fait observer ici que l’une des raisons du non-respect de la quasi-totalité des règles n’est autre chose que l’ignorance de celles-ci ;
8. La viabilisation des provinces issues du démembrement et la poursuite de construction des unités des logements sociaux sont à prendre en compte dans son action.

Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat, a terminé par dire que l’amélioration du cadre de vie demeure la préoccupation de tous. « Nous pensons qu’il ne peut y avoir de développement durable, pas de création d’emplois et de richesses, sans un cadre de vie assaini avec la participation de tous, ainsi nous ferons, nous bâtirons un Congo plus beau qu’avant, une destination idéale pour les investisseurs, un trésor incomparable que nous léguerons aux générations futures ».