La socoda et la famille des artistes musiciens et, des membres de la belle époque viennent de perdre un grand nom de l’art rumba, en la personne d’Armando Mwango Fwa-di maya, alias Brazzos. Mort survenue ce mardi 09 octobre à Kinshasa. Son corps, est à la morgue de l’hôpital de la cinquantenaire.
Un grand coup pour le monde des artistes congolais, des compositeurs et interprètes, des adeptes de la rumba congolaise. Le guitariste bassiste de l’orchestre africain jazz de grand Kallé, Brazzos Bass, comme le désignaient ses fans, de son vrai nom Mwango di-Maya est décédé en date du 09 octobre, à Kinshasa. Le corps est à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa. Selon des informations parvenues à notre rédaction, l’artiste depuis de longs mois, était alité chez lui à Bandalungwa-Bisengo, faute d’une prise en charge conséquente dans un établissement hospitalier. La maladie a emporté le vieux pionnier Brazzos Mwango qui entre dans les annales de la rumba. Et, le chef d’œuvre ‘’ indépendance cha cha‘’ qu’il a cosigné avec le grand Kallé, rappellera à jamais sa figure, et le génie incomparable qui était le sien.
Des fleurs rouges et blanches pour son honneur, L’histoire de la rumba actuelle ne crie point pour des efforts, que ses pionniers, dont Brazzos a consenti pour la mise au monde de la rumba. Dans son chemin, il a été accompagné par des amis et frères de l’africain jazz et, des pionniers de la rumba.
Pour l’heure, Jeannot Bombenga est inconsolable (ce talentueux chanteur de tous le temps qui avait évolué avec le bassiste rappelé dans l’au-delà. ‘’Le malheur et la précarité guettent leur toit au quotidien’’, avait prévenu un libre-penseur, faisant allusion aux gloires qui s’éteignent soudain, laissant tout derrière, dans une vie où la prochaine minute est toujours incertaine. Brazzos a rompu le contrat avec le monde des vivants à l’approche de la commémoration de la mémoire de Luambo Makiadi, dit Franco de mi-amor et Luke Dube, le Sud-africain. Le monde est frappé par la mort de Brazzos, le co-auteur de ‘’ Indépendance cha cha, et contrebassiste. Le quotidien L’Avenir partage compatit à la douleur qui secoue la famille de l’illustre disparu, ainsi qu’à la Société congolaise des droits d’auteurs et droits voisins, ‘’Socoda’’ et tous les artistes congolais.