Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), avait instruit aux ministres membres de son parti politique, que le 70% de leurs cabinets soit constitué par des membres du parti. Quelques temps après, la plupart de ministres de l’UDPS n’avaient pas obéi à ce mot d’ordre. Les militants ont même menacé de marcher, mieux de manifester devant ces membres du gouvernement récalcitrants, pour leur exiger de respecter le mot d’ordre du parti.
Après le meeting tenu hier à la permanence de l’UDPS à Limete, il nous revient qu’il n’y a plus de problèmes au sein de cette formation politique, concernant l’application du quota proposé par la hiérarchie de ce parti sur la formation des cabinets ministériels de ministres venants du parti présidentiel. Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’UDPS l’a révélé au cours d’une matinée politique qu’il a organisée ce mercredi 09 octobre avec la base.
Il a précisé que ces membres avec les symptômes des brebis égarées, sont revenus à la raison, reconnaissant les efforts fournis par la base, pour faire parvenir l’UDPS à la commande du pays. Pour dire que c’est l’UDPS qui leur a donné cette opportunité pour qu’ils soient appelés aujourd’hui excellences. Cette matinée était aussi une occasion pour la hiérarchie de l’UDPS de lancer l’appel au calme à l’endroit des militantes et militants du parti qui projetaient une descente aux ministères concernés, question de leur demander de respecter le mot d’ordre de dirigeants de leur parti.
Par ailleurs, Augustin Kabuya, le numéro2 de l’UDPS a précisé que ces derniers restent irréversibles. D’où ce slogan « la base d’abord ». Pour l’UDPS, c’est grâce au combat mené à la base que tous ces ministres considérés à un moment comme de récalcitrants, ont accédé au pouvoir et ces postes leur sont donnés pour le parti et non pour eux comme ils pensaient avant.
Rappelons qu’Augustin Kabuya a aussi rassuré ses militants sur l’effectivité de la gratuité de l’éducation de base, qui a toujours été parmi les priorités de la lutte du parti d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba.