Dans la ville-province de Kinshasa, des maraichers et la population dans l’ensemble appellent provincial de l’agriculture, pêche et élevage Kanza-ne-Kongo à s’impliquer dans la création d’un marché et des entreprises de transport maraicher. Ce secteur inexploité à Kinshasa, est générateur des millions de dollars, en cas d’un bon management. Et, sur le terrain, le coût varie entre 1000 francs congolais en exploitant le bus de la société Transco, et 3000 francs congolais en profitant des transports des particuliers.

Le marché du transport des biens et services demeure un casse-tête dans les recoins de la capitale. Une ville-province d’environ 15 millions d’habitants, où il n’est pas aisé d’assurer le déplacement des biens et des produits agricoles et maraichers. Leur acheminement vers les centres de consommations et de vente est quotidiennement difficile et coûteux, au point de ronger les maigres bénéfices de la personne qui demande ainsi le service. En effet, des témoignages recueillis auprès des maraichers de Kinshasa indiquent que le transport des produits maraichers coûtent chers. Il n’y pas d’entreprises dans la capitale s’occupant dudit secteur. ‘’Nous payons par jour 3000 franc congolais, pour les produits à acheminer vers les centres de vente et de consommation ou même de transformation ‘’, a témoigné un maraîcher.

Or dans des artères de la capitale, des bus et minibus secourent la ville en exécutant le transport de produits maraichers. Un conducteur de taxi communément appelé ‘’ketch’’, confie : ‘’ Il y a des mamans maraichères qui nous payent 10.000 francs congolais pour des courses, la journée. Les transports de riz, de haricots, de maïs, du manioc et des animaux d’élevage provenant des sites éloignés. Certaines proviennent de la N’sele, de Cecomaf et de N’Djili-Kikimi (ex N’Djili-Brasserie), etc.

Un appel au ministre provincial de l’agriculture, pêche et élevage Kanza-ne-Kongo

Les consommateurs de Kinshasa sont une classe représentant des besoins énormes. En matière de transport des produits agricoles, les habitants de  Kinshasa lancent un appel vibrant au ministre de tutelle, Kanza-ne-Kongo. Ils lui demandent, en effet, de s’impliquer dans la formation et la mise en place d’une entreprise, qui rendra service aux habitants de la ville de Kinshasa et, aux maraichers et agriculteurs de la capitale. Très souvent, des produits agricoles et maraichers s’abiment dans des sites de production, faute de capacité d’évacuation. Des maraichers, de Kinshasa encouragent ainsi le ministre provincial su-évoqué à prendre des initiatives, en vue de relancer un marché, générateur des millions. Il s’agit, pour rappel, de la demande en service et transport des maraichers et leurs produits vers des centres de vente, de consommation et d’échange.