En vue de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’offre des services de Planification familiale et de la prévalence contraceptive, l’Organisation internationale « Ipas » forme des prestataires cliniques en planification familiale. Ils viennent des structures satellites de la ville province de Kinshasa, notamment au service de planification familiale de la maternité de Kintambo ; du centre de Camp Luka ; ceux de la commune de Kisenso ; Kimbanseke ; Bumbu et de Selembao. Durant dix jours, soit du 4 au 13 octobre 2019 à Kinshasa, Ipas s’est assigné comme objectifs spécifiques, qu’à l’issue de cette formation, ces prestataires cliniques soient en mesure de sensibiliser la communauté sur la planification familiale ; offrir les méthodes contraceptives aux clients éligibles selon leur choix ; assurer le suivi des clients sous méthodes contraceptives ; et enfin rapporter les données de prestation.
A en croire le conseiller en système médical d’Ipas international, le Docteur Mike Mpoyi, l’importance de cette formation réside dans le fait qu’Ipas poursuit, ensemble avec le Gouvernement de la République, la réduction du taux de la mortalité maternelle.
« La RD Congo fait partie des pays qui ont le taux élevé de la mortalité maternelle. 846 femmes qui meurent sur 100.000 naissances du monde. Ainsi, Ipas dans ses missions, poursuit le fait de permettre à la femme de gérer sa propre fécondité, et cela permet qu’elle puisse tomber enceinte au moment où elle le veut, et pouvoir gérer la période de la grossesse correctement, au moment où ils le veulent. C’est là que revêt l’importance de cette formation. Donc, contribuer à la réduction du taux de mortalité maternelle dans notre pays », a-t-il dit.
Ainsi, l’organisateur attend des prestataires cliniques qui suivent cette formation, de l’engagement par rapport à cette lutte, afin de sauver des vies.
« Cet engagement permettra qu’ils puissent offrir des services avec la meilleure qualité que possible et de mettre ces femmes dans des meilleures conditions, pour qu’après avoir bénéficié d’un service, qu’elles en parlent à d’autres », poursuit le Docteur Mike Mpoyi.
Outre l’engagement des prestataires, l’autre attente est de s’assurer que les soins qui sont offerts soient de qualité, l’équipement qu’ils utilisent soit adapté, les intrants ou les commodités de planification familiale qu’ils utilisent soient le choix de la femme, et non du prestataire.
« C’est ce qui fera que la femme soit plus disposée à continuer à utiliser la méthode, au lieu que ça soit quelque chose qui lui est infligée », affirme-t-il.
Dans son compte twitter, le Docteur Jean-Claude Mulunda d’Ipas International a fait savoir que cette formation va permettre aux prestataires cliniques de répondre et satisfaire les besoins des clients au centre.
En ce qui concerne la planification familiale, il est important que les prestataires sachent que c’est quelque chose qui est autorisée par l’Etat, renchéri le Docteur Mike Mpoyi, tout en ajoutant qu’elle est aussi appuyée par les lois de la République qui existent quant à ce, et qui permet à ce que les prestataires qui offrent ces services soient dans un cadre qui est sécurisé. Quant aux difficultés que rencontrent les prestataires, Ipas international offre la bonne information afin de les permettre de gérer les effets secondaires qui peuvent subvenir. Du point de vue communautaire, Ipas agit dans la sensibilisation, en appuyant les zones de santé à travers les relais communautaires et les pairs éducateurs pour sensibiliser la population sur l’importance que revêt la planification familiale. Ainsi, les rumeurs n’auront plus de place.