La Directrice du centre « Les Ateliers Sahm », la Congolaise Bil Kouelang, artiste plasticienne, metteure en scène a primé une vingtaine de lauréats de la 8e édition de rencontre internationale de l’art contemporaine (RIAC) au Congo sous le thème : « Réinventer le monde à l’aube des traversées ».
Cette huitième édition tenue dans la deuxième arrondissement 2 Bas Kongo au sud de Brazzaville, a connu la participation de plus de 80 artistes de 14 nationalités venus d’Afrique, d’Europe et des Amériques. Elle a bénéficié de l’expertise artistique des Français, Sénégalais Béninois, Camerounais, Martiniquais et Congolais dans les domaines de la danse, du théâtre, la critique d’art, la photographie, la peinture et la sculpture.
Ainsi, les participants (à cette 8e édition de la RIAC à Brazzaville, ont partagé leurs expériences dans cinq ateliers spécialisés animés entre autres par Landry Mbassi du Cameroun, Commissaire de l’exposition 2019, Lionel Manga du Cameroun, Mme Elise Duval de la Martinique Lucie Touyak de France et Diouf Samba du Congo pour l’atelier de gastronomie.
Au total, des prix spéciaux ont été décernés aux artistes venus du Bénin, Sénégal, Cameroun pour leur participation à la 9e Edition de la R.I.A.C en 2020.
En effet, la Directrice du centre, en collaboration avec l’Ambassade de France et l’institut Français du Congo (I.F.C) ont remis des prix aux lauréats pour leur créativité et performance dans la réalisation des œuvres de l’esprit avec trois bourses pour Madagascar, deux stages en France au festival de Paris, quatre autres bourses féminines en Suisse aux artistes Congolaises comme encouragements aux jeunes talents et un prix au plus jeune artiste peintre de cette édition, ainsi que le la participation de 20 artistes du centre au festival de Dakar en 2020.
Appréciant, la 8e édition de la RIAC, M. Thalès Zokene, membre du Comité d’organisation, a relevé la RIAC-2019 s’est tenue avec cinq ateliers, à savoir atelier critique d’art animé par Lionel Manga, performances par Issa Niafaga, photographie par Elise Duval, comment devenir artiste, peinture par Sony Cissé, pour une participation d’artistes originaires de 14 pays venus des 4 continents, pour environ 70 artistes durant trois semaines de partages et d’échanges d’expériences.
S’adressant aux artistes africains, le Commissaire de l’exposition le Camerounais Mbassi, a exhorté les jeunes à sortir des clichés de la réussite en Europe. Car, « l’avenir des artistes est sur le continent qui regorge beaucoup de potentialités de développement économique.
« L’Afrique centrale est le parent pauvre de la dynamisation en termes des structures culturelles, de partenariat. Il nous faut sortir des zones d’ombres et mettre en place des réseaux pour faire la promotion des artistes dans la sous-région », a reconnu le Camerounais Landry Mbassi, sur l’avenir de la RIAC au Congo.
Pour sa part, la Directrice déléguée de l’Institut Français du Congo (IFC) à Brazzaville, Mme Marie Audigier, a souhaité beaucoup de courage aux jeunes artistes congolais, ainsi qu’à la direction du Centre des Ateliers Sahm pour l’intérêt accordé à la promotion des jeunes talents à travers la RIAC.
« Cette année nous nous retrouvons avec 80 artistes de 13 nationalités contre 70 l’an dernier. C’est le rôle de l’IFC de participer au rayonnement de la culture française et congolaise » a relevé la directrice déléguée de l’IFC à Brazzaville ».
A cette même occasion, le partenaire officiel de la RIAC 2019, M. Alexandre Becher a renouvelé sa confiance de partenariat avec le centre des ateliers Sahm depuis de 4 ans pour accompagner les jeunes artistes congolais.
« L’Art c’est la respiration, l’oxygène qui nous permet de vivre à travers leurs œuvres de l’esprit », a fait remarquer directeur général de Pefaco Maya-Maya.
Pour mémoire, au regard de l’importance de ce grand événement culturel panafricain, il serait souhaitable au comité d’organisation de la RIAC, avec l’appui des nombreux partenaires associés, de renforcer le secteur de la Communication et des relations publiques, pour mieux rendre visible et crédible cette rencontre Internationale de l’Art contemporain au Congo. Car, il est déplorable qu’un tel événement culturel n’ait pu bénéficier d’un faible taux de couverture médiatique aux niveaux national et international, a cela s’ajoute le non-respect des certains membres du comité d’organisation vis-à-vis des journalistes venus pour la cérémonie de clôture de cette 8émé édition du RIAC. Espérons pour la RIAC 2020. Qui vivras verra.