loader

26 septembre, Journée internationale de contraception: Des cursus scolaires interrompus à cause des grossesses non consenties

Dans le cadre de la journée internationale de contraception, il est à remarquer des filles dans la ville de Kinshasa arrêtent avec l’école avant l’année terminale. Suite à une grossesse imprévue, ces dernières se débarquent pour la maternité, à défaut de moyens économiques stables, pour le marché. Même si l’affaire concerne aussi l’homme, la fille-mère est plus vulnérable devant cet obstacle sociétal. Le manque de connaissance, et une mauvaise communication au niveau de structure de base, famille et école rallonge la liste des éléments rendant difficiles la vie et la lutte contre le phénomène fille-mère. Des parents sont appelés à s’impliquer.

Dans la ville province de Kinshasa, il n’est pas moins courant que des adolescentes interrompent subitement le cursus scolaire, surtout au niveau terminal, suite à une grossesse non désiré. Dans ces conditions, sans aucun doute, l’obtention du diplôme d’Etat sanctionnant est compromise, au grand dam de la famille. Plus que la problématique  des frais scolaires comme il y a plus d’une décennie, des grossesses non désirées sont à la base de l’arrêt impromptu de l’école pour la maternité

Nombre de familles kinoises manquent de moyens de post-scolariser, après l’âge de  18 ans, une fille qui a interrompu son cursus scolaire à la suite d’une grossesse non consenti. Face à l’accumulation de tels cas, il s’observe que la fille-mère expérimente une vie brisée, il se pose dès lors, un problème de réinsertion sociale.  Ma fille, devienne une charge pour la famille. Souvent, des garçons responsables de la situation sont au chômage continu, manquent de qualification, obligés de prendre en charge une nouvelle société en  contre son gré.

Cette situation est si constante que des témoignages fusent de partout, l’instar de cet employé d’hôpital, rencontré dans un Centre de planification familiale : ‘’ l’éducation des adolescentes souffre encore, dans maintes familles kinoises, des tabous et de la prédominance de l’irrationnel. Parler de la contraception pour éviter aux filles d’attraper des grossesses indésirables n’est pas dans le réflexe des parents. En conséquence, des garçons deviennent des pères d’enfants bien souvent avant l’âge de paternité responsable’’, a-t-il déploré.

Ces services des naissances désirables souffrent notamment du manque de moyen de mobilité. Il importe de mener des actions pédagogiques dans le souci d’arrêter la gangrène. Car, qu’on se le dise, la contraception n’est pas une affaire essentiellement de filles ; les garçons aussi sont concernés et doivent en discuter en famille comme avec leur partenaire. Nul n’ignore qu’il existe de nos jours peu de méthodes contraceptives masculines. Qu’à cela ne tienne, le risque d’une grossesse non désirée  se prend à deux.

 Des barrages noirs dans l’éducation des filles et des garçons sont énormes au Congo- Kinshasa. La procréation est une bénédiction divine, dès lors qu’elle s’inscrit dans un contexte de responsabilité assumée. En cas de déraillement, cela devient un handicap et son extension impacte aussi le fonctionnement de la cité. La situation socioéconomique, la santé même de la fille-mère est mise à rude épreuve.



Actualités Récentes

Présentation de l'équipe

RTGA