Au quartier camp PM, dans la commune urbano-rurale de la N’Sele, la fabrication artisanale des sacs en perle est à la mode auprès des jeunes filles de 8 à 14ans, constante ce lundi 04 mars 2024 votre journal.
Depuis un moment, ces sacs n’étaient plus fabriqués par les jeunes filles, les mamans et autres membres de la gente féminine, dans le cadre de l’entreprenariat. Actuellement dans le quartier camp PM aux environs de l’aéroport international de Kinshasa, ce sont plus les petites filles qui s’adonnent en cette activité, également ludique, ce qui fait que cela prenne de l’ampleur quand elles les font pour leur propre usage.
Depuis un certain temps, les sacs en perle ont un impact de par sa fabrication et de par son usage dans la capitale congolaise jusqu’au point où sa formation a pris de l’importance pour ceux qui cherchaient à apprendre cela mais en ce moment, elle n’a pas encore d’importance comme tel pour certaines. Cela est par le fait que les petites filles les exploitent en autodidacte sans poursuivre une formation quelconque pour son apprentissage.
Ces sacs sont fabriqués à l’aide de minuscules perles acryliques, c'est-à-dire une matière organique servant à la fabrication de matières plastiques.
Ces jeunes filles ont donné une grande importance à ces sacs dans ce quartier qui pousse les autres qui ne s’y connaissent pas, à entrer dans le bain de la fabrication pour leur usage en premier lieu et d’autres pour la mise en vente.
Dans le cadre du mois de la femme, cette entreprise de fabrication des sacs par les jeunes filles a incité les jeunes filles de ce quartier dans l’entreprenariat en tenant compte aussi du thème de cette année 2024 qui est donc « investir en faveur des femmes ». Celui-ci s’explique dans le sens de mettre fin à la pauvreté, de mettre en œuvre un financement tenant compte du genre, de passer à une économie verte et une société de soins, et de soutenir les agents du changement féministes.
Ces jeunes filles, ignorant l’importance d’entreprenariat, fabriquent les sacs pour leur usage personnel en utilisant leur argent de poche pour l’école dans l’achat des boules des perles. Celles-ci donnent plus de l’ampleur dans la vente de ces boules de perle par les commerçants.
De ce fait, l’une de ses fillettes âgée de 9 ans dit que le sac qu’elle fait, est pour elle-même afin de mettre leurs affaires à l’intérieur comme argent, biscuit et autres et elle fera aussi pour sa petite sœur. Pourtant une autre âgée de 11ans de son côté dit pour elle, c’est pour mettre son stylos et son argent de poche lors des examens. Alors qu’une autre de 14 ans encore intervient pour dire que son sac qu’elle fabrique, est pour les sorties : église et autres usages.
En effet, l’impact de ces sacs est une bonne affaire dans l’entreprenariat et dans les usages personnels des fillettes de camp pm.
Ainsi, la fabrication locale de sacs en perle prend un impact inexplicable dans ce quartier par les fillettes, non dans le cadre de l’entreprenariat mais pour leur propre intérêt.