Le 26 février 2024, la Communauté internationale et la République démocratique du Congo, chacun à ce qui le concerne, commémoraient le 139 ème anniversaire de la signature l’Accord final de la Conférence de Berlin. C’est par cet accord qu’a été créé l’Etat indépendant du Congo (EIC) et a été instauré le système de prédation des richesses naturelles de RDC. C’est sous le joug de ce système en vigueur jusqu’aujourd’hui, que croupi le Congo. Et deux jours après, le 28 février 2024, l’Union européenne signait des accords avec le Rwanda pour renforcer leur coopération dans le secteur des mines, notamment en ce qui concerne des matières premières critiques comme le tantale, l'or et le tungstène que le Rwanda ne dispose pas de gisements à la hauteur. L'Union européenne et le Rwanda ont signé cet accord alors qu’il y a peu, à travers le territoire national, des congolais venaient de battre le pavé pour manifester contre l'Occident, critiqué pour son silence complice sur les agissements de Kigali en RDC. Est-ce là une réponse sèche, en signant de manière ostentatoire avec le Rwanda cet accord, pour montrer au congolais leur mépris et confirmer leur volonté de perpétuer la prédation conformément aux accords de la Conférence de Berlin ? Et pendant ce temps, le politique se bat pour l’entrée au gouvernement et l’affairiste politique fait allégeance à Kagame pour créer la nouvelle mutation de l’unité spéciale de RDF. Face à l’agression rwandaise et la prédation de la Communauté internationale, le politique congolais avance sans idéal.
Depuis le déclenchement du génocide rwandais en 1994, Kagame manifeste une haine farouche du ‘hutu’. Sous prétexte de pourchasser les FDLR, le maître de Kigali a exporté son animosité contre ‘les hutus’ (bantous rwandais), au Kivu voisin en RDC pays majoritairement bantous. Par convergence d’intérêts, la communauté internationale, particulièrement les anglo-saxons, qui a toujours convoité les richesses naturelles de la RDC et qui veut avoir main basse sur les minerais stratégiques, qui se trouvent en abondance dans cette partie du pays, ne cesse de subventionner le budget de ce pays enclavé et sans gisement minier. En quête d’espace, le ‘pasteur tutsi’ a fait allégeance au prédateur anglo-saxon pour lui servir de vassal et de transitaire pour le pillage des ‘minerais du sang congolais’ pendant que lui, remplace la population bantoue locale par des nilotiques tutsis venus du Rwanda. Pour jouer son rôle de ‘pays vassal’, le Rwanda ne cesse de monter des pseudos rébellions que des groupes armés terroristes qui ne cessent de fomenter des guerres dans l’est de la RDC.
Ces guerres d’agressions déguisées, ne sont pas de grandes batailles et de lignes de fronts clairement définies mais anglo-saxons et tutsipower connaissent clairement leurs objectifs. Ces guerres sont essentiellement le fait de groupes militaires peu organisés, dirigées par des affairistes politico-militaires débauchés, d’origines congolaises, manipulés et ignorant tous des agendas cachés des maîtres penseurs anglo-saxons et du conglomérat d’aventuriers du tutsipowers.
Ces groupes armés terroristes, souvent composés des jeunes garçons embrigader de force souvent après avoir tués leurs parents, peu entraînés et peu disciplinés sont à l'origine de fréquents crimes de guerre. La paix est d'autant plus difficile à établir que ces milices continuent leurs exactions, en dépit des cessez-le-feu décrétés par leurs supérieurs.
Cet imbroglio arrange les multinationales qui peuvent s’approvisionner à moindres frais via le Rwanda et le tutsi powers également s’octroie aisément des terres pour l’émergence de l’empire Hima, le « Tutsiland » dans l’est de l’Afrique, pour réunir dans un même territoire les nilotiques (tutsis) qui sont minoritaires au Rwanda, au Burundi, en Tanzanie, au Kenya et aussi en RDC. A l’exception donc de la RDC qui avance sans idéal, Anglo-saxons et tutsipowers exécutent minituesement des plans et des cahiers de charges bien dressés. Ils tiennent à atteindre leurs objectifs quel que soit le temps qu’il prendra : ‘balkaniser le congo’.
Il est évident que de nombreuses troupes régulières et entraînées ont été impliquées pour aider la RDC dans la recherche de la paix. Les dirigeants de ces nations semblent réticents à impliquer leurs propres troupes en des combats ouverts. Seul le Burundi l’a fait récemment mais en général, ces forces venues en appuis, ne s’appliquent pas totalement pour une « victime » dont certains de ses enfants sont complices et, qui semble collectivement ne pas se ‘révolter ‘ contre sa situation mais. « Les équipements et l'entraînement de ces armées nationales représentant un investissement important pour des États pauvres. La vaste zone du Congo fragmenta les groupes armés, et dès lors les unités régulières ont essentiellement été stationnées autour de points stratégiques, tels les ports et aéroports, les routes importantes, plutôt qu'en des zones de combat », explique un observateur qui déplore que « les propres fils de la RDC se font débauchés par l’agresseur, attirés par les avantages de l’affairisme politico-militaire ».
Comment se présentent les suppôts de l’agresseur
Les anglo-saxons et les suprématistes tutsi, par procuration, livrent des guerres de nature ouverte contre la RDC. Guerres asymétriques, à l’instar des guérillas. Les commanditaires de ces agressions, pécheurs en eau trouble, se focalisent néanmoins vers leurs deux objectifs principaux : piller les richesses naturelles de la RDC ( tel que acter à la Conférence de Berlin en 1885 ) et balkaniser le Congo pour l’émergence de l’Empire Hima tutsi par le remplacement de sa population de l’est par des tutsis rwandophones.
Les alliances ou les scissions ayant été nombreuses, des intérêts contradictoires (résultat de l’affairisme) et évoluant, les catégories "hutu" et "tutsi", qui sont des catégorisations ethnistes issues de la colonisation belge, sont régulièrement manipulés au point que l’on peut parler des fois des ‘hutu modérés’ pour tout embrouiller.
On a ainsi en présence des :
‘Forces tutsi’ pro rwandaises, incluant les armées nationales des gouvernements dominés par les Tutsi au Rwanda et en Ouganda, les milices créées par les populations tutsi banyamulenge de RDC et les forces du Rassemblement congolais pour la Démocratie basées à Goma, proches des Banyamulenge. Ces groupes tutsi sont essentiellement actifs au Nord et au Sud-Kivu, et en d'autres territoires centraux en direction de Kinshasa. Leurs buts sont de garantir la sécurité nationale du Rwanda et de l’Ouganda. Elles accusent Kinshasa de refuser d'arrêter les anciens génocidaires hutus réfugiés sur son territoire, et affirment protéger les Tutsis présents en République démocratique du Congo (RDC).
Il, importe néanmoins de noter que les ‘banyamulenge’ vivant à Kinshasa comme d’autres copatriotes congolais, avaient dernièrement manifestés à Kinshasa pour se désolidariser de Kagame dans sa démarche belliqueuse de conquérir le Kivu, et ne reconnaissant pas en lui leur protecteur. Ces forces cherchent à limiter l'influence concurente dans la position de transitaire des minerais pillés au Congo, du l'Ouganda.
Il y a également supposés présents dans l’Est, les Forces hutu rwandais, principalement les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui opéraient dans le Kivu, accusé par Kigali d’être responsables du génocide de 1994. Des rebelles hutus burundais cherchant à renverser leur gouvernement, sont aussi signalés les Hutus congolais et les milices Mai-Mai associées.
La violence « ethnique » entre forces hutu et tutsi de la région des Grands-lacs est régulièrement au centre