Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu avec Michel-Victor Lessay, Coordonnateur a.i. de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), avec qui il a abordé entre autres questions les élections à venir concernant essentiellement la mise en place des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs de province.
Faisant la restitution de l’entrevue, le Coordonnateur de l’APLC s’est réjoui de la qualité des échanges jugés instructifs et fructueux qu’il a eus avec le Président Denis Kadima Kazadi tournant autour d’un certain nombre de sujets de l’heure.
« La CENI, c’est en fait l’institution en charge de l’organisation des élections : en somme l’institution mère qui engendre les autres institutions. C’est donc de par le travail de la CENI que les autres institutions sont mises en place. Nous avons considéré que c’est tout à fait naturel et normal que les responsables que nous sommes puissent approcher la hiérarchie de la CENI pour échanger sur un certain nombre de sujets. J’ai eu des échanges assez instructifs et fructueux avec le Président de la Centrale électorale, Denis Kadima», a indiqué le Coordonnateur de l’APLC.
Situant le contexte de l’opportunité de ces échanges intervenant à la veille des échéances futures notamment les élections imminentes des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province, l’hôte du numéro un de la CENI a annoncé la mise à disposition d’un numéro vert en vue de décourager toute tentative de corruption.
« Je pourrais dire qu’il n’est jamais trop tard pour mieux faire. L’essentiel, c’est de commencer. Nous avons échangé avec le Président Denis Kadima en ce qui concerne les échéances à venir. Nous avons des élections des sénateurs ainsi que celles des gouverneurs et de vice-gouverneurs de province qui pointent à l’horizon. Et généralement les expériences du passé nous enseignent que ce sont des occasions de corruptions à grande échelle. C’est pourquoi, nous avons, dans le cadre de notre mission de prévention, essayé d’aborder cette question. C’est l’occasion pour nous de lancer un appel à tous ceux qui voudront s’adonner à cette pratique décriée : c’est-à-dire monnayer les voix, essayer de corrompre par-ci par-là pour être élus. L’APLC sera vigilante et va veiller au déroulement de ces élections. Et d’ailleurs, nous mettrons à la disposition de la population un numéro vert pour recevoir des dénonciations éventuelles de la part en vue de dénoncer toute velléité de corruption de la part d’un ou des acteurs politiques auteurs de ces pratiques », a-t-il affirmé.
L’APLC est un service spécialisé au sein du cabinet du Président de la République, et placé sous son autorité. Elle est l’autorité nationale de référence en matière de lutte contre la corruption en RDC. Elle a été créée le 13 mars 2020 en conformité avec la Constitution et dans l’option levée par les Nations-Unies, l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Dans le cadre de la lutte contre la corruption, l’Agence coordonne également tous les services et organismes publics en charge de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux, la criminalité organisée et les infractions y assimilées.