Kinshasa : le Colonel Denis Makabel va en guerre contre le phénomène embouteillage sur la route Université
Le Commissaire Supérieur Principal, Commissaire Provincial Adjoint en charge de la Police Judiciaire de la ville de Kinshasa, le Colonel Denis Makabel est descendu sur terrain ce mardi 13 février pour palper du doigt la réalité du phénomène embouteillage sur la route Université. Nous sommes précisément au croisement des avenues Université et Kikwit, où les embouteillages monstres sont observés chaque jour. Difficile de circuler aisément sur ce tronçon compris entre Yolo Ezo et la commune de Ngaba.
Des parkings pirates créés par des conducteurs eux même et l'incompréhension des chauffeurs sont les principales causes des embouteillages constatés ici. Et pour résoudre ce problème récurrent, le numéro deux de la police Kinoise, l'adjoint du général Blaise Kilimbalimba était venu pour donner des instructions fermes aux agents de PCR en prêchant par exemple. Le colonel Denis Makabel a interdit et détruit tous les parkings pirates créés le long de la chaussée. Les conducteurs des taxis motos qui déposent n'importe comment et n'importe où leurs clients ont été interpellés et rappelés à l'ordre.
Une séance pédagogique non seulement pour les policiers de circulation routière, mais aussi pour les piétons qui doivent bien contrôler leurs mouvements en traversant la chaussée. Le Colonel Denis Makabel a invité la population à l'amour de son pays en général, et de sa ville de Kinshasa en particulier pour faciliter la tâche aux autorités à tous les niveaux.
"Si chacun de nous respecte les prescrits du code de la route, nous allons tous circuler sans problème", a fait savoir le colonel.
Un peu plus loin vers la commune de Limete à Mumbele sur la route Kikwit, le même travail de sensibilisation a été réalisé pour permettre l'ouverture de la route.
Ce proche collaborateur du général Blaise Kilimbalimba appelle au changement de mentalité surtout concernant la circulation routière dans la ville de Kinshasa. Avant de quitter le carrefour, la voix a été dégagée et les usagers pourraient circuler librement.
Très satisfait du travail abattu par le patron de la police judiciaire à Kinshasa, les conducteurs ont invité le numéro un de la police Kinoise à faire confiance à son adjoint, l'homme qui a le souci de bien accompagner la ville de Kinshasa à sortir des antivaleurs.
Jomik
Insécurité à Kinshasa
Sarkozy Mola, un présumé Kuluna dangereux arrêté dans la commune de Ngaba
La commune de Ngaba a été toujours considérée comme une zone rouge, très réputée par le climat d'insécurité entretenu par les jeunes délinquants appelés communément "Kuluna" qui sèment terreur et désolation dans le chef des paisibles citoyens.
Ce mardi 13 février, un jeune délinquant a été appréhendé avec des armes blanches, notamment, des gilletes et machettes en pleine opération. Il s'agit de Sarkozy Mola, très connu des habitants du quartier Bulambemba. Il a été arrêté vers 4 heures du matin par les éléments de la police nationale congolaise se trouvant au poste de la police installé sur l'avenue Gungu dans le même quartier.
"Dans son actif, Sarkozy Mola a eu à déstabiliser plusieurs familles, des jeunes et des femmes qui l'ont rencontré sur le chemin", témoignent les habitants du quartier Bulambemba.
Sarkozy Mola, meneur de l'écurie Zamunda est passé aux aveux tout en promettant de dénoncer ses complices aux agents de la police.
Les victimes des actes odieux de ce jeune de 17 ans invitent les autorités judiciaires à faire leur travail pour que Sarkozy soit mis hors d'état de nuire car il constitue un danger public et un frein au développement.
Il est important de renforcer la sécurité dans cette partie de la ville de Kinshasa en vue de permettre à la population de vaquer librement à ses occupations
Jomik
Accusés de complicité d'évasion de détenus, 4 agents de la prison de Kikwit condamnés à 5 ans de prison
Le tribunal militaire, garnison de Kikwit dans la province du Kwilu s'est prononcé le lundi 12 février 2024 sur l'affaire de complicité d'évasion commise le 7 février 2024 à la maison carcérale de Kikwit.
Parmi les agents mis en cause, figurent les prévenus Bopopi Bosikini Bosco allias Bob, lieutenant pénitentiaire, Mutelezi Fely, Mubalanki Nickes et Mayele Espoir.
Ils sont tous condamnés à 5 ans de servitude pénale pour évasion des détenus.
Le lieutenant pénitentiaire Bopopi Bosco a été accusé d'avoir libéré, le 07 février dernier, un détenu poursuivi pour meurtre commis au Kasaï, en contrepartie d'une portion de terre à kikwit.
Le tribunal a aussi retenu à sa charge, la violation des consignes et a été condamné à une double peine de 10 ans de prison.