M. Augustin Kabuya, Secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a, au cours d'une causerie morale organisée ce dimanche 13 août 2023 à l'esplanade de la permanence de l'UDPS à Kinshasa Limete, annoncé officiellement la date du congrès extraordinaire du parti, le 25 et 26 août 2023, pour entériner la candidature Félix Tshisekedi à l'élection présidentielle de décembre 2023 comme candidat Président de la République de l'UDPS. C'était en présence des candidats députés nationaux ainsi que toutes les structures et organes formels et non formels du parti conviés à  cette activité politique inédite.

A propos des échéances électorales en vue, le SG du parti présidentiel a affirmé que le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la bonne exécution de son programme dans la nouvelle mandature qu'il sollicite auprès du peuple congolais, a certes besoin d'une majorité et compte l'obtenir avec son parti et les mosaïque politiques de l'UDPS.

Partout où il y a eu enrôlement, le SG a annoncé 459 dépôt des candidatures et son parti se situe en 3e position.

Il sied de signaler que  soixante-six partis et regroupements politiques sont provisoirement retenus pour les législatives prévues le 20 décembre prochain, une cinquantaine de partis ou regroupements provisoirement sont écartés, des proches du pouvoir, tout comme de l’opposition.

"Pour les candidatures recevables, il y a 19.698 hommes, soit 83% et 3.955 femmes, soit 17%. Il y a toutefois lieu de noter qu'en 2018, les candidatures féminines représentaient que les 11% de la totalité", selon Denis Kadima, président de la CENI.

Bien que classée troisième en terme de dépôt des candidatures, mais avec les partis mosaïques, l’UDPS est le premier, à en croire le SG Kabuya. Toutefois, bien que tous se prévalent de Félix Antoine Tshisekedi, "il faut savoir que c'est l'UDPS qui est sa maternité politique".

A propos de ces partis politiques mosaïques, ceux qui n'ont peut-être pas compris la chose accusent le parti présidentiel en disant que 'lorsque les grands noms du parti au pouvoir postulent à la députation nationale et provinciale sous la bannière d'autres partis et regroupements politiques, en lieu et place de l'Udps, ce que leur conscience leur reproche de quelque chose. Que le bilan de l'Udps au pouvoir est vraiment chaotique.  Le cas du patron de l'Intérieur qui est allé à la CENI sous une autre bannière.  Et pourtant je me dis, si le travail a été bien fait, ça serait une fierté de porter encore une fois de plus la bannière du parti '.

Kabuya, sans nécessairement leur répondre, affirme que lui-même, le moment venu, présentera les candidats que l'UDPS soutiendra dans les partis mosaïques. Et le travail ne se limite pas seulement à la députation nationale. En provinciale, l'UDPS a déjà déposé 780 candidatures. "Que personne ne cherche la majorité sur le dos de l'UDPS", a-t-il averti.

En outre, Kabuya a également dénoncé les manipulations de l'intérieur, citant nommément ceux qui ont organisé un congrès illégal qui a élu un autre président du parti en la personne de Mukuna Kabongo Hubert. Tous ceux-là sont donc exclus du parti.

Certains poids lourds de l'UDPS se disputeront des sièges dans certaines circonscriptions, preuve de maturité démocratique au parti. Certains membres de l'UDPS approchés à l'issue de la causerie morale ont épinglé les cas de grosses légumes de l'UDPS à l'instar de  Gérard  Mulumba, Peter Kazadi, Augustin Kabuya, Rémy Massamba… qui vont se bousculer à Mont-Amba. Une sorte de 'guerre fratricide' pour certains, alors que les combattants affirment qu'il s'agit de la preuve de la maturité politique du parti.