« On ne pourra pas nourrir le monde sans prendre soin de l’humain et de la planète. Et que tout se joue aujourd’hui ». C’est ce que défend bec et ongles l’Ong internationale Humundi, anciennement appelée SOS Faim.
Pour cette organisation, si la mondialisation agroalimentaire perpétue la faim et les inégalités, elle abîme également la démocratie, l’environnement, la biodiversité et le climat. Voilà pourquoi, elle interpelle politiques et citoyens, sur la nécessité d’une transition agro-écologique.
Face à ces défis, l’Ong SOS Faim devenu Humundi depuis le 08 juin courant, se dit être plus que jamais aux côtés du monde paysan et soutient les initiatives en faveur d’une alimentation juste et durable. « Parce qu’une agriculture saine pour les producteurs et les consommateurs, le sera aussi pour la nature et les générations futures », déclare Humundi dans une déclaration rendue publique. Et de marteler : « Parce que la solution est locale et globale, humaine et mondiale. Ensemble, ici et là-bas, cultivons un monde plus juste ».
Créée en 1964 à l’appel de la FAO, SOS Faim aujourd’hui Humundi, est une Ong belge de solidarité internationale contre la faim et la pauvreté. Progressivement, elle concentre ses efforts vers l’Afrique et l’Amérique latine. Son combat : l’autonomie alimentaire et économique du monde paysan.
« Pour soutenir ce droit fondamental, nous devenons notamment pionniers de la micro-finance rurale et sociale. Aujourd’hui, nos projets en partenariats bénéficient à plus d’un million et demi de familles paysannes », affirme l’Ong Humundi dans son message.