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Grâce à un projet pilote d’ERA Congo : Bientôt le repeuplement des poissons dans le Lac Mai-Ndombe

Pour cette année 2023, le monde va célébrer la « Journée mondiale de la migration des poissons » le vendredi 21 avril ou le dimanche 21 mai prochains. L’Europe et le Canada la célèbre en deux dates différentes. D’autant plus que, par apport à la question de migration des poissons, ils émigrent à une période imprévisible, selon les zones polaires et selon les saisons en tenant compte des pertes d’habitats et de super exploitation. Le changement de climat en a aussi la raison majeure. Donc, il n’y a pas de date fixe pour la migration des poissons.

En République démocratique du Congo, le gouvernement célèbre uniquement la Journée nationale du poisson, le 24 juin de chaque année. La 54ème et dernière célébration c'était en 2021 à Kinkole (cité des pêcheurs), devant la maison communale de la N’Sele. C’est seulement en 2020 que la Journée mondiale de migration des poissons a été célébrée en RDC, c’était le 24 octobre dans la ville de Bukavu (bordant le Lac Kivu), chef-lieu de la province du Sud-Kivu, avec l'appui de World Fish Migration Fondation.

Pourtant, cette journée de migration des poissons devrait être célébrée régulièrement en RDC, comme la Journée mondiale de lutte contre la pêche illicite et non réglementée, célébrée le 05 juin de chaque année dans le monde. Puisque, le pays connaît également ce problème de dépeuplement des poissons dans ses différents cours d’eau, rivières, lacs et même au Fleuve Congo.

A l’occurrence, il y a le cas du lac Maï-Ndombe qui est la première et la plus grande richesse du territoire d’Inongo dans la province de Maï-Ndombe issue du démembrement de l’ex grand Bandundu. Ce lac est appauvri des poissons, et il n’y a plus rien pratiquement.

Cette situation s’explique par le fait que le Maï-Ndombe est un des lacs à eau noire (black water lakes en anglais). Et avec des lacs à eau noire, les poissons viennent beaucoup plus sur les rives pour trouver la nourriture, parce qu’en profondeur, il fait vraiment assez obscur.

Lorsqu’ils arrivent à la rive, les riverains les captures avec des moustiquaires, donc ils prennent tous les alevins. Une fois l’on a compté jusqu’à six millions d’alevins qui ont été capturés en une prise. C’est exceptionnel. Mais, il suffit que l’on puisse enlever les filets à moustiquaires pour que le lac puisse reprendre un peu sa richesse halieutique. Cependant, pour le moment, c’est plutôt l’inverse. Il y a davantage de filets à moustiquaire partout au niveau des bords du Lac Maï-Ndombe.

Heureusement que dans cette province il existe une société de droit congolais dénommée ERA ((Ecosystems Restauration Associates/l’association pour la restauration des écosystèmes) Congo Wildlife Works Carbon, œuvrant dans la monétisation de la valeur de la forêt à travers le crédit carbone, qui compte désormais palier à cette difficile situation de la pénurie des poissons pour les communautés riveraines. Selon son service de communication, d’ici quelques temps, cette entreprise va entamer un projet pilote de rempoissonnement du Lac Maï-Ndombe au niveau du village Loombe, riverain du lac, situé à plus de 50 kilomètres en face de la ville d’Inongo, chef-lieu de la province de Maï-Ndombe, sur la partie Nord du Lac Maï-Ndombe.

Il s’agit dans le cadre de ce projet pilote d’élever les espèces locales du Lac Maï-Ndombe dans des étangs piscicoles pour les relâcher plus tard dans leur milieu naturel. C’est un projet qui va certainement contribuer au développement de cette province.

ERA Congo assure la conservation des forêts du bassin du Congo à partir d’Inongo

Dans cette province de Maï-Ndombe, rappelons que la société ERA Congo WWC gère 300.000 hectares de forêt destinés à la conservation. Elle développe à cet effet un programme basé sur la foresterie communautaire. C’est donc le projet Maï-Ndombe REED+ lancé en mars 2011 et qui s’étend jusqu’en mars 2041.

Dans ce cadre, ERA Congo travaille avec les communautés riveraines pour conserver cette forêt et de ne pas la détruire. L’objectif étant de pouvoir conserver les forêts du bassin du Congo en République démocratique du Congo.

Ainsi, la société a commencé avec 300.000 hectares de la forêt bordant le Lac Maï-Ndombe, en face de la ville d’Inongo, chef-lieu de la province de Maï-Ndombe. « L’idée pour nous ce n’est pas d’aller chercher l’aide internationale pour le faire. L’idée pour nous c’est de pouvoir monétiser la valeur de la forêt. C’est ce que nous avons fait », a fait savoir M. Jean-Robert Bwangoy Bankanza, l’administrateur-gérant de la société ERA Congo et professeur des universités.

C’était au cours d’un entretien accordé aux médias le samedi 11 décembre dernier devant sa résidence de la ville d’Inongo, à l’issue d’une expédition médiatique effectuée à travers les villages du territoire d’Inongo bordant le Lac Maï-Ndombe. Le but de cette expédition était de s’enquérir des grandes actions, sans précédent, que la société ERA Congo a réalisé et continue à réaliser dans cette partie de l’Ouest de la République démocratique du Congo, au profit des communautés locales du territoire d’Inongo.

A savoir, après le Lac Maï-Ndombe, la forêt est la deuxième richesse du territoire d’Inongo. C’est essentiellement une forêt de bois Wenge. Cette forêt constitue la concession concernée par le projet Maï-Ndombe REED+ de la société ERA Congo. Elle a été exploitée depuis 1920 par la FORESCOM (Société forestière et commerciale), c’était une société d’Etat, qui par la suite a été privatisée, et devenue plus tard SODEFOR.

« C’est une forêt qui contient beaucoup de bois Wenge ainsi que d’autres espèces qui sont nobles. Lesquels auraient pu être non seulement exploités de manière assez archaïque, et qui pouvait finalement disparaitre », a fustigé le professeur Bwangoy.

Des réalisations sans précédent en faveur des communautés grâce à ERA Congo

Depuis plus de dix ans aujourd’hui, la société ERA Congo Wildlife Works Carbon s’investit intensément dans la conservation de 300.000 hectares de la forêt primaire de ce territoire d’Inongo, en province de Maï-Ndombe. Et elle tire des dividendes du crédit carbone.

Avec ce gain, ERA Congo réserve aussi une part considérable, en termes de contrepartie aux communautés locales et ayant-droits, pour contribuer au développement des villages riverains, conformément à la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), tel qu’édictée par la loi. De ce fait, elle a eu à signer des cahiers de charge avec toutes les communautés riveraines, le but étant de les emmener à ne plus exercer la pression sur la forêt primaire d’Inongo avec leurs diverses activités champêtres et de survie, en leur proposant des activités alternatives.

Sur base de ces cahiers de charge, tous les villages du territoire d’Inongo concernés par ce projet d’ERA Congo bénéficient aujourd’hui des infrastructures de base (écoles et hôpitaux modernes), des forages d’eau potable, de l’éclairage public, et des projets connexes pour l’intensification agricole et l’agroforesterie, ainsi que d’autres activités alternatives de développement... Mais avant tout, ERA Congo remet annuellement à chaque clan, auprès de son chef, son droit de jouissance, qui s’&eacu



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