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Tshisekedi, une chance pour l’Afrique et le monde : Macron à Kinshasa, un échec !

La visite du président français Emmanuel Macron en Rdc, loin de retenir l’attention des Congolais, est considérée par nombreux comme un échec, d’autant plus qu’il a démontré au grand jour son soutien au génocidaire rwandais. Au-delà de cette observation, Macron fait du copier-coller en conformant son discours avec la ligne de défense de Kagame, qui charge les autorités congolaises lorsqu’il affirme que chacun aurait sa part de responsabilité.

Pourtant, la Rdc attendait de Macron une position tranchée et sans ambigüité, une condamnation du Rwanda et de Kagame pour avoir agressé la Rdc, une cessation de versement de l’aide bilatérale et une demande de sanction au niveau de la Communauté internationale. Mais cette visite laisse un goût amer et les Congolais sont déçus de cet interlocuteur qui n’a pas caché son attachement à Kagame. Macron parle sans gêne de l’honnêteté, et si nécessaire préconise que l’on fasse appel aux experts pour clarifier l’histoire entre les deux pays. En réalité, il est venu parler de la révision des frontières issues de la colonisation. C’est donc une insulte impardonnable pour les Français. C’est comme si on faisait une relecture de l’histoire entre la France et l’Allemagne. Preuve que Macron est venu en porte-parole de Kagame et non comme chef de l’Etat.

Pourtant, plusieurs faits viennent confirmer la duplicité de la France, qui pense malheureusement que tout le monde doit tirer sa responsabilité dans la situation de l’Est de la Rdc.

Le drame congolais est de la responsabilité sans équivoque d’abord de la France et Kagame en suite

Macron oublie vite que le drame congolais tire son origine de l’opération (française) dite Turquoise, qui avait permis à plus de 2 millions des Rwandais d’entrer en Rdc fuyant la guerre provoquée par Kagame et ses amis en provenance de l’Ouganda. Ce sont tous ces Rwandais qui sont à la base de l’insécurité et des milliers de morts. Malheureusement pour Macron, ce drame à la base de l’insécurité en Rdc n’est rien que le génocide rwandais ! Et pourtant, le malheur de la Rdc, c’est la France via cette opération qui à ce jour, a occasionné plus de 10 millions de morts.

Ce sont tous ces rwandais, en complicité avec Kagame et la France qui sont à la base de l’insécurité et les millions des morts.

Le Conseil de sécurité des Nations-unies ainsi qu’une multitude d’organisations des droits de l’Homme dont la Human right Watch ont fait mille et un rapports là-dessus et lui-même, Macron à son accession à la magistrature suprême, avait autorisé l’ouverture des archives  nationales classifiées aux 14 enquêteurs  français nommés par lui, chargés d’établir les responsabilités de la France dans les évènements malheureux survenus au Rwanda en 1994 et dont le Congo paye le prix le plus fort 30 ans après.

 La France, qui avait organisé  et autorisé l’opération Turquoise, selon la résolution 9291 du 22 juin 1994 du Conseil de sécurité de l'ONU pendant le génocide des Tutsi au Rwanda, par la bouche de lui-même Emmanuel Macron, avait présenté des excuses officielles au Rwanda (et a milité lui-même pour placer le Rwanda  à la tête de la Francophonie bien que pays non francophone),  en reconnaissance de la responsabilité de la France dans ces horreurs qui se perpétuent en ces jours au Congo par l’armée rwandaise qui est ravitaillée en armes et moyens financiers par la France.

L’opération Turquoise qui avait pour mission de « mettre fin aux massacres partout où cela sera possible, éventuellement en utilisant la force», fut conduite à partir du Zaïre, actuelle RDC avec l’ordre de mission du 22 juin 1994 qui disposait clairement que « l'armée française  devait pénétrer au Rwanda à partir de Gisenyi, dans le nord-ouest du Rwanda, et par Cyangugu dans le sud-ouest du Rwanda. L'aéroport de Goma au Zaïre sert de base logistique à l'opération, tandis que le détachement aérien est stationné à Kisangani ».  Alors que doit-on répondre à la question d’Emmanuel Macron à savoir “Quelle est la situation sur terrain depuis 1994 ? ». Qu’a fait la France avec son opération Turquoise depuis 1994 ?  Est-ce vraiment «pas la faute de la France », comme le prétend ‘Saint-Emmanuel’ ?

L'objectif de cette opération était précisé dans l'ordre d'opération par les consignes suivantes du commandement relatives aux règles de comportement sur le théâtre d’opération (voir paragraphe QUINTO/Alpha disponible sur tout outil de recherche au choix) :

« Adopter une attitude de stricte neutralité vis-à-vis des différentes factions en conflit. Insister sur l'idée que l'armée française est venue pour arrêter les massacres mais non pour combattre le FPR ni soutenir les FAR, afin que les actions entreprises ne soient pas interprétées comme une aide aux troupes gouvernementales. Manifester la détermination de la France, dans cette action, tout en cherchant à favoriser l'amorce d'un véritable dialogue entre les belligérants (rwandais)... Marquer si nécessaire par l'usage de la force la volonté française de faire cesser les massacres et de protéger les populations ».

Pourquoi Macron veut charger Kinshasa ?

L’histoire étant très claire, à quel niveau les Congolais sont-ils responsables ? Mieux, pourquoi veut-on nous faire croire que tout le monde a une part de responsabilité ?

En effet, il est étonnant pour Macron de ne même pas faire allusion au rapport des experts de l’ONU qui établit noir sur blanc la responsabilité de Kagame dans l’agression dont la Rdc est victime. Macron n’ose pas citer Kagame, co-responsable du drame au même titre que lui. Si la France qui est parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité peut passer outre le rapport des experts qui établit la responsabilité du Rwanda dans l’agression de la Rdc, quel crédit accorder alors à cette institution internationale ? Il est maintenant et désormais clair que le Rwanda tue en Rdc non seulement avec la bénédiction de la France, mais aussi avec les armes fournies par cette dernière.

A ce jour, la France achète la quasi-totalité du coltan et autres matières premières volées au Congo. Faits pour lesquels elle peut être considérée receleuse.

Macron, du reste président mal élu, voudrait donner des leçons de démocratie à la Rdc. Ce à quoi le président Félix Tshisekedi a répliqué énergiquement pour rejeter tout paternalisme. Dans un discours empreint de sincérité, Fatshi a expliqué le contexte dans lequel se déroule l’enrôlement des électeurs, avant de préciser pourquoi les Congolais exigent la fin de la guerre, afin que les élections soient organisées en toute sérénité. En Rdc, Félix Tshisekedi n’a pas peur des élections pour lesquelles il est sûr de l’emporter haut la main. Les Congolais voudraient tout simplement demander &a



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