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Alingete, l’homme qui fait trembler les mafieux

En accédant au pouvoir à l’issue des élections de décembre 2018, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi s’était fixé comme objectif notamment d’améliorer les conditions de vie de la population congolaise.

Pour y arriver, il s’est lancé dans les réformes profondes, en mettant un accent particulier sur la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics. Face à l’impératif d’appuyer son combat qui était tout à fait noble, Félix Tshisekedi ne pouvait y aller seul. Il s’est fait accompagner d’un instrument au service de la République, jadis abandonné : il s’agit de l’Inspection générale des finances (IGF) qui dépendait jadis du Ministère des Finances, pour la rattacher à la Présidence de la République. Depuis lors, c’est la discipline dans la gestion de la chose publique, ce sont les performances qui sont au rendez-vous au niveau des régies financières.

Contrairement à d’autres pays, la Rdc faisait cruellement exception, dans la mesure où il était un pays où les dirigeants, mieux certains individus étaient devenus très riches plus que l’Etat congolais. Cette richesse était beaucoup plus le fruit de la corruption et du détournement des deniers publics. C’est ainsi que parmi les premières actions de l’IGF, il y a eu la suspension des exonérations et avantages illégaux. Dans le contexte congolais, il s’agit des avantages accordés à certains individus pour ne pas payer impôts et taxes à l’importation de leurs marchandises. Même à l’intérieur, certains impôts et taxes n’étaient pas perçus au motif qu’ils bénéficiaient des avantages et autres exonérations. Ainsi, leur suspension a permis au Trésor public de se renflouer et ces entreprises bénéficiant des exonérations, certaines ont été obligées de fermer ou de se conformer à la loi. Grâce à Jules Alingete et sa méthode de travail, l’État a pu stopper cette hémorragie qui n’épargnait pas les finances publiques.

Au sujet des entreprises du Portefeuille, les mandataires désignés se permettaient de se partager certains avantages indus, même s’ils sont très bien payés par le Trésor public. Grâce à la vigilance de Jules Alingete, ces avantages ont été suspendus et à ce jour, l’État peut se frotter les mains de ne plus être obligé d’exécuter cette dépense qui ne se justifiait pas. Que dire encore, parce qu’il est prouvé qu’aucun développement n’est possible si l’État n’a pas les moyens de sa politique. Maintenant que l’État est en train de récupérer tous ses moyens, cet effort, à moins que cela soit suivi, lui permet de financer certaines dépenses au profit de la population congolaise.

C’est le cas de gratuité de l’enseignement, une mesure du reste contenue dans la constitution, mais non appliquée pour des raisons diverses. Il a fallu que Félix Tshisekedi vienne au pouvoir pour que cette gratuité fonctionne. Comme il faut bien le rappeler, c’est l’encadrement fait par l’Inspection générale des finances qui est à la base de l’avancement normal de cette réforme. A ce jour, les statistiques des enfants qui ont regagné l’école, sont parmi les meilleures, même si l’objectif pour le Gouvernement est de mettre plus de moyens dans le secteur de l’enseignement primaire, secondaire et technique, pour améliorer la qualité des enseignements, construire des infrastructures, mais aussi améliorer les conditions de vie de l’enseignant.

Les régies financières dépassent les assignations

C’est dans le secteur des finances publiques que l’encadrement de l’IGF à travers Jules Alingete est le plus visible. En effet, grâce aux réformes introduites dans le secteur des finances publiques, à travers Isis régies et l’encadrement de l’IGF, toutes les régies financières, en commençant par la DGDI, la DGI et la DGRAD ont été plus que performantes en dépassant leurs assignations.

Il nous revient que le Gouvernement congolais avait assigné aux régies financières les prévisions des recettes de l’ordre de 1.098 milliards de Francs congolais. Ce qui représente un taux de réalisation de 105% par rapport aux assignations budgétaires annuelles.

En ce qui concerne les recettes mobilisées du 1er au 31 janvier 2023, elles sont de l’ordre de 1.151 milliards CDF contre une prévision de 1.098 milliards de CDF, soit un taux d’exécution de 105% par rapport aux assignations budgétaires annuelles.

D’après le Ministre des Finances, comparativement à la même période de l’année dernière, les recettes mobilisées en janvier 2023 enregistrent un taux d’accroissement de l’ordre de 12%.« Les performances des régies financières s’expliquent par la digitalisation qui a beaucoup contribué à l’augmentation des recettes de l’Etat », a expliqué Nicolas Kazadi, ministre des Finances, lors d’une réunion organisée pour féliciter les Directeurs généraux des régies financières pour l’accroissement des recettes à l’échéance fiscale du mois d’avril.

Le budget de l’État qui évoluait petitement a réussi à faire un bond, pour atteindre les 14 milliards de dollars américains l’an. Voilà qui donne assez de moyens, mieux assez de manœuvres au Gouvernement de la République pour satisfaire les nombreux besoins de la population congolaise.

Ainsi, le travail de titan abattu par le Gendarme Jules Alingete aura permis au pays d’atteindre la moyenne africaine en termes de collecte des impôts et taxes. Il s’agit donc d’une dynamique qui doit se poursuivre, même si elle doit être améliorée ou pérennisée, avant une réelle appropriation de la population. 

Quid des contrats chinois

Même si certains Congolais avaient quelques bribes d’informations sur les contrats chinois ainsi que leur exécution, c’est Jules Alingete, Inspecteur des finances chef de service qui a mis au grand jour le bradage des sources du sol et du sous-sol de la République démocratique du Congo. Même si ces contrats ont été négociés à une époque déterminée et qu’ils auraient bénéficié de l’accompagnement des Institutions de Breton Woods, une certaine opacité leur caractérisait qui impose certaines corrections.

Comme pour dire que Jules Alingete a eu le mérite de mettre au grand jour les détails ignorés de ce contrat, afin de voir dans quelle mesure la Rdc, propriétaire de ses ressources dont la participation au capital social a été minorée, de le renégocier à la hausse et prétendre ainsi tirer profit pour le développement du pays.

Même si pour la partie chinoise, ce sont les termes utilisés dans le rapport de l’IGF ou les méthodes utilisées qui choquent, elle ne s’oppose nullement à l’éventualité d’une renégociation, selon les prescrits de ces contrats signés par la Rdc et un regroupement d’entreprises chinoises. Certes, les entreprises à capitaux chinois ont fait des investissements réels dans le Grand Katanga. Il se dégage néanmoins une certaine odeur de pauvreté. Comme pour dire que les populations de ce coin de la République ont du mal à se sentir comme de vrais propriétaires de ces richesses du sous-sol. Dès lors une renégociation serait une bonne chose, pour préserver les relations privilégiées avec la Chine et la Rdc, mais aussi pour permettre au boom minier de contribuer réellement au développement du pays.



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