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Félix Tshisekedi décide de redynamiser le Service National

Dans son discours, Félix Tshisekedi  a rappelé que la proclamation de l’état de siège avait pour but d’endiguer ces menaces graves et de sécuriser les populations et leurs biens. À ce jour, ces prorogations s’inscrivent dans une perspective de consolidation des acquis des opérations militaires engagées et de la poursuite des actions d’envergure en vue de mettre fin au terrorisme et restaurer l’autorité de l’État dans lesdites provinces.

« J’entends également réitérer, ici, que l’état de siège n’a pas vocation à s’éterniser. Certes, il impose à nos populations de consentir des sacrifices qui affectent leur mode de vie habituel, mais il demeure le cadre approprié et compatible avec la nature des opérations déployées  pour mieux affronter les ennemis de la paix », dit-il. 

A ce propos, poursuit le chef de l’Etat, j’avais reçu en audience, le 12 octobre dernier les Députés nationaux et sénateurs du Nord-Kivu et de l’Ituri, porteurs des préoccupations des populations des provinces concernées par l’état de siège. Cette rencontre avait consolidé l’idée d’une Table-Ronde sur l’évaluation de l’état de siège dont les travaux du Comité préparatoire se sont tenus récemment.

Les travaux de ce Comité permettront la convocation, dans les jours à venir, de la Table-Ronde devant évaluer l’état de siège et au besoin, de le requalifier.

« Nos efforts pour lutter contre les groupes armés actifs dans la partie orientale de notre pays ne sauraient être dissociés de la nécessité d’assurer la réinsertion professionnelle des jeunes démobilisés, car ce besoin constitue une composante essentielle de mon engagement de pacifier le pays et promouvoir la réconciliation nationale, la cohésion et l’unité nationale », démontre-t-il.

Et de souligner que le nouveau Programme de Désarmement, de Démobilisation, Réinsertion communautaire et stabilisation (P-DDRCS), se distingue des autres par son approche de réinsertion axée sur le relèvement communautaire. La réinsertion des ex-combattants se fait dans une logique d’intégration sociale au sein des communautés et non au sein des FARDC.

Sa mise en œuvre suit son cours normal et a déjà enregistré certaines avancées significatives notamment la validation de la stratégie nationale, la nomination et installation des coordinations provinciales du Nord-Kivu, du Sud- Kivu et de l’Ituri et la démobilisation de 1470 hommes et 43 femmes dont la formation-emploi est en phase de démarrage.

A propos justement de la formation-emploi, le Service National s’offre aujourd’hui comme une alternative, un outil adéquat d’encadrement et de prise en charge de la jeunesse désœuvrée face à la menace de dégradation des valeurs morales, civiques et patriotiques.

« Je me suis donc résolu à redynamiser ce service qui a pour mission d’éduquer, d’encadrer et de mobiliser les jeunes congolais aux actions civiques et patriotiques en vue de matérialiser la reconstruction de notre pays », affirme le chef de l’Etat.

Il a  informé le congrès qu’à ce jour 4500 jeunes communément appelés "KULUNA, SHEGUE ou VAGABOND" venus des provinces de Kinshasa, du Kongo Central, du Kasaï-Oriental, du Kwango, du Haut-Lomami, du Haut-Katanga et de Lualaba sont au Centre de Formation de KANIAMA-KASESE en vue de leur encadrement et réinsertion sociale. Ils y reçoivent une formation paramilitaire et un encadrement civique et patriotique en vue d’une professionnalisation. 



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