En provenance du Rwanda et l'Ouganda, les assaillants rwandais sous masque M23 qui avaient tenté de traverser le Parc national de Virunga au niveau de Mwaro et Gikeri, ne maîtrisant pas la zone, ont été écrasés et repoussés vers Rugari. Les rumeurs propagées par les fake markers à la solde des prédateurs via les réseaux sociaux affirmant que le M23 a foulé le sol de Kibumba dans le territoire de Nyiragongo le samedi 12 novembre 2022, se sont révélé n’être que des diversions dans la stratégie de manipulation des masses dans le but de casser l’éveil patriotique observé ces derniers.
Cela fait 2 semaines, depuis l’offensive militaire déclenché le 20 octobre 2022 que le M23 a du mal à traverser Mwaro qui se situe à 30 km au Nord de Goma . Après d’intenses combats dans Gikeri, dans le parc national de Virunga, d’importants dispositifs militaires des FARDC ont été déployés dans une partie de Mikeno en passant par Kibumba. L’ennemi a encore subi des pertes énormes à Mwaro en voulant progresser vers Kibumba. Il en a été de même du côté de Ngwenda ou le M23 subit l’avalanche des feux Forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC, déterminés à chasser l'agresseur hors du territoire national.
Selon Aimé Mukanda Busa, « sur le tronçon Rugari -Rumangabo-Katale-Biruma-Kalengera-Kako-Kiwanja-Kahunga, il s'observe un bon nombre de mercenaires RDF (Rwandais) et UPDF (ougandais) d'où Il n'y a rien à douter sur une guerre d'agression extérieur. Les habitants vivant dans la zone qu'occupe l'ennemi vivent dans une panique et ne savent pas à quel saint se vouer ».
Ainsi donc, pour se frayer un passage, l’armée rwandaise battant pavillon M23, a dû recourir aux réseaux sociaux pour propager des fausses informations prétendant que le M23 seraient sur Kibumba, dans le territoire de Nyiragongo.
Cette avalanche des fakes news déversées dans l’écosystème médiatique par la propagande M23 et boostées par les médias internationaux à la solde du Rwanda, a produit des effets d’angoisse en semant la panique dans le chef des habitants de Nyiragongo. Plusieurs centaines d’habitants se sont même déplacés vers Kanyarutshinya et Goma craignant pour leur sécurité même s’ils n’entendaient pas de leurs oreilles des tirs dans la cité.
Les autorités militaires ont lancé un appel aux populations de Goma et toutes les zones de Rutshuru occupées par l’armée rwandaise sous masque M23, à garder confiance aux FARDC. Les affrontements avaient repris à Mwaro et une partie de Rugari, après un débordement effectué par les militaires congolais. Contrairement à ce qui s’est raconté dans des réseaux sociaux et même par certains journalistes professionnels, Kibumba n’a témoigné d’aucune présence d’un rebelle du M23 tout le week-end jusqu’à lundi, ni aucun combat sur son sol situé à plus ou moins 20 kilomètres au Nord de la ville de Goma.
Communauté internationale au secours du M23 ?
Dans leur fuite devant l’offensive des FARDC, les terroristes M23 ont abandonnés derrières eux des types d’engins et matériels militaires très performants, dont des drones sophistiqués qui ne laissent aucun doute quant aux soutiens non seulement des pays voisins, mais également des multinationales occidentales.
Entretemps, les armes achetées par la RDC (en Turquie dit-on) n'atterrissent pas à Kinshasa, pour des raisons difficiles à comprendre. Ce qui rajoute encore sur la présomption de l’implication de la communauté internationale de paralyser la Rdc pour qu’elle n’assure pas la sécurité de ses richesses naturelles cela dans le but de pérenniser sa prédation dans l’insécurité, en faveur des multinationales.
« Si dans 48h les armes achetées par la Rdc n'atterrissent pas à Kinshasa, nous la jeunesse descendrons dans la rue et s'occuperons de vos représentations en commençant par la MONUSCO qui est à Nyamilima, Rwindi et », menacent des jeunes volontaires décidés à en découdre avec les agresseurs. Il sied de signaler que le président du conseil local de la jeunesse a été enlevé par des inconnus dans le camp de déplacés à Kanyaruchinya la nuit du vendredi à ce samedi 12 novembre 2022 et est introuvable jusqu'à ce jour.