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Production et la transformation de maïs à Lusanga dans le Kwilu : PROADER signe avec STRATEGOS et unions paysannes de Bulungu, Gungu et Idiofa

À travers la République démocratique du Congo, le manioc et le maïs sont les deux premiers produits agricoles les plus consommés par la grande majorité de Congolais. Ce qui justifie que l’intérêt du Projet d’appui au développement intégré de l’économie rurale (PROADER), à la production et à la transformation de ces produits agricoles en RDC.

Un des projets du gouvernement congolais bénéficiant du financement de la Banque africaine de développement (BAD) estimé à plus de 60 millions de dollars américains, le PROADER vise donc de promouvoir une économie rurale dynamique et prospère en RDC. Ce, en améliorant les investissements productifs et sociaux afin de rendre le milieu rural plus attractif et productif.

Et en œuvrant pour promouvoir le développement du secteur privé et de l’entrepreneuriat agricole et rural, afin de favoriser la diversification et la valorisation de la production agricole. C’est dans ce cadre que le PROADER a signé des contrats avec des opérateurs agricoles des provinces du Kwango (dont ECOSAC) et du Kongo-Central (dont LAYUKA) pour la production et la transformation du manioc en farine panifiable.

Et quelques jours seulement après, ce projet vient encore de s’engager avec d’autres nouveaux partenaires en vue de la production et la transformation de maïs en farine dans la province du Kwilu. Parmi lesquels, il y a l’opérateur agricole STRATEGOS ainsi que des unions paysannes des petits producteurs agricoles des territoires de Bulungu, Gungu et Idiofa.

La cérémonie des protocoles d’exécution a lieu la semaine dernière au siège d’exploitation de la société STRATEGOS dans la commune rurale de Lusanga, secteur de Nko dans la province du Kwilu. L’objectif étant d’emblaver 1000 hectares de maïs et de le transformer en farine.

La signature de ces protocoles d’exécution a été faite d’abord entre le projet PROADER, représenté par son coordonnateur national, Dr Joseph Muamba Lubemba, et mlle Melina suarez Sierra, présidente de la société STRATEGOS. Ensuite avec les présidents de trois unions paysannes des territoires de Bulungu, Gungu et Idiofa, à savoir UOPAM (Union des organisations des producteurs agricoles de Mungindu ; UAP (Union agricole de Piopio) et le Regroupement des producteurs agricoles pour le développement de Lusanga (REPADEL).

La signature de ces protocoles d’exécution répond donc à la stratégie de mise en œuvre du PROADER, projet placé sous encrage institutionnel du Ministère du Développement rural. Laquelle est basée sur 4 P (Partenariat- Public- Privé- Producteur. La durée de ce contrat est de 24 mois et son coût est estimé à 1.500.000 dollars américains.

La mise en œuvre de ces protocoles d’exécution se fera en quatre phases de 135 hectares pour cette petite saison culturale, 400, 265 et 200 hectares pour les trois prochaines saisons agricoles et le premier sac de farine de maïs est attendu vers la fin du premier semestre 2023.

À en croire le représentant des unions paysannes de trois territoires ciblés, Ir Faustin Koshi a reconnu devant la presse que ces protocoles d’exécution, une fois bien appliqués, vont améliorer les conditions de vie des populations rurales de cette partie centre de la RDC, surtout que l’État congolais a presque tout pris en charge à travers le PROADER.

Pour se faire une idée nette des activités de son partenaire, la délégation de PROADER a visité l’unité de transformation de STRATEGOS, d’une importante capacité de production, et quelques sites potentiels à Lusanga et à Kikanji dans le secteur de Mungindu, territoire de Gungu.

Sur le chemin de retour, les experts du PROADER ont fait d’une pierre deux coups, en évaluant le niveau d’exécution physique du premier contrat de production de manioc de l’opérateur agricole ECOSAC basé dans la province du Kwango, dont près de 600 hectares de manioc sur les 1000 contractuels, sont déjà emblavés.

La satisfaction a été également totale de la part du PROADER en apprenant la mise en disposition de deux milles autres hectares par le chef du village Mulosi dans le plateau de Bateke, dans le cadre du programme d’urgence de production et transformation manioc en farine panifiable. Surtout que le labour sur ce site n’est que question de jours.



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