Bien avant lesdites assises, plusieurs événements parallèles ont eu lieu, entre 8 heures et 12 heures GMT en ligne, du 22 au 26 du même mois, avec interprétation simultanée Français-anglais-japonais. L’agriculture, avec un accent particulier sur le riz ; la sécurité humaine par le travail décent dans un contexte de précarité ; l’intégration régionale par la Zlecaf et les échanges commerciaux en période post-covid ; la paix et les programmes interuniversitaires ; tels étaient des sujets du lundi 22 août.
Le lendemain, l’accent était mis sur le changement climatique, la réforme structurelle de l’économie, la nutrition, les ressources humaines avec la jeunesse, ainsi qu’une fois encore la sécurité humaine.
La journée du mercredi a débuté avec l’industrialisation, partant des méthodes Kaïzen (cette approche pour améliorer la productivité et la gestion de qualité) et la création d’emplois décents, l’investissement dans les infrastructures, science, technologie et innovation ; ainsi que le développement des corridors de transport, l’innovation agricole avec de petits exploitants, sans oublier les initiatives de lutte contre la désertification ont été au menu.
Le jeudi, les échanges ont tourné autour de l’élaboration des politiques à même de répondre aux enjeux de développement de l’Afrique ; science, technologie et innovation, couverture sanitaire universelle ; éducation, paix et résilience.
Enfin, le vendredi 26 août 2022, la veille de la grand-messe, la problématique de vaccins, le développement en passant par l secteur privé, la transformation numérique, gestion des ressources naturelles, énergie vertes, accès à la justice ont été largement abordés.
Partant des trois piliers : Economie, société, paix et stabilité, la TICAD8la 8ème TICAD circonscrit ses objectifs en rapport avec la pandémie de la COVID-19 et la situation en Ukraine. Les discussions entre le Japon et l’Afrique visent ainsi la création, ensemble, d’un monde durable. Ici, le Japon se présente comme un partenaire qui se développe avec l’Afrique. Il va renforcer sa coopération avec les pays africains dans la perspective du sommet du G7, prévu à Hiroshima (Japon) en 2023.
L’occasion faisant le larron, le Japon définira une voie pour le développement de l’Afrique en vue de l’ère post COVID-19, en mettant un accent sur la qualité de croissance et la mise au point, comme l’avantage du Japon. Il soutiendra fermement le développement mené par l’Afrique. Le pays du soleil levant contribue également à améliorer la sécurité alimentaire en Afrique afin de répondre à la crise alimentaire africaine afin de répondre à la crise alimentaire africaine détériorée par la situation en Ukraine.
Pour la petite histoire, la 1ère TICAD a eu lieu en 1993 ; la 2ème en 1998 et la 3ème en 2003, à Tokyo. Les 4ème et 5ème éditions de la TICAD ont se sont tenues en 2008 et 2013, à Yokohama, au Japon. Après cette série quinquennale, la TICAD est devenue triennale, alternativement dans un pays africain et au Japon. C’est ainsi que la TICAD 6 était organisée en 2016 à Nairobi (Kenya) ; la 7ème TICAD à Yohohama (Japon), et maintenant encore, la TICAD8 à Tunis (Tunisie).