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Grâce à la gratuité de l’enseignement : F. Tshisekedi a permis à 4 millions d’enfants de regagner le parcours scolaire

Selon un tableau évolutif publié par le ministère de l’EPST, la Rdc comptait 41.739 écoles avant la gratuité de 1960 à 2018 et qui sont à ce jour, après la mise en œuvre de la gratuité (de 2019 à nos jours) à 64.788, soit une augmentation de 55%. Un enseignant du secondaire de Kinshasa et Lubumbashi qui touchait 168.728 Fc, touche aujourd’hui 381.577 FC. Un enseignant  du primaire qui touchait 155.130 FC, touche à ce jour 271.413, soit un accroissement de 139%. Et les frais de fonctionnement des écoles de prestige (Boboto, Bonsangani, etc.) qui étaient de 45.000 FC, sont aujourd’hui évalués à 2.450.000 FC, soit une augmentation de 5344%. Et ce, pendant qu’une école de 19 classes ou plus et qui percevait 45.000 Fc, touche à ce jour 620.190 FC.

« Préparatifs de la rentrée scolaire 2022-2023 en République Démocratique du Congo », c’est le thème central qui a été retenu pour ce Spécial Briefing Presse briefing organisé par M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement. Pour bien exploiter ce thème, le dévolu est tombé sur le professeur Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Tony Mwaba.

Dans son mot introductif, Tony Mwaba a informé que la rentrée scolaire sera lancée le 05 septembre 2022 dans la ville de Ngandanjika, province de la Lomami. A la fin de l’année et à l’ouverture d’une autre, le Gouvernement et le banc syndical se retrouvent toujours pour évaluer le degré des engagements pris. C’est dans ce sens que les deux se sont retrouvés à Mbwela Lodge, ville de Kisantu, province du Kongo central. Pour ce forum qui n’a pris qu’une semaine, le banc syndical, de l’avis du ministre, a constaté qu’il y avait de la part du Gouvernement une volonté d’aller de l’avant, sauf le 1er et le 2ème palier qui n’ont pas été réalisé.

A l’en croire, 33 des 50 organisations syndicales régulièrement constituées ont pris part à ces travaux qui ont débouché sur une feuille de route pour permettre l’exécution des engagements. Au même moment à Kinshasa, dit-il, il y a eu les travaux de la conférence budgétaire où les prévisions de Mbwela Lodge ont été inscrites dans la loi de finances pour l’exercice 2023. C’est au vu de tout ceci que le banc syndical a accepté pour une rentrée effective et apaisée.

Répondant à une question, le ministre de l’EPST affirme que le Gouvernement a réalisé tous les engagements, sauf le palier 1 et 2 pour lesquels il y a une feuille de route. « Les parents doivent se préparer  la rentrée scolaire », dit-il, parce que ceux qui sont chargés d’encadrer les enfants  disent qu’ils sont satisfaits.

En 9 mois, 58 provinces éducationnelles visitées

Au cours de ce face-à-face avec la presse, Tony Mwaba a expliqué comment en 9 mois, il a eu à faire le tour de 58 provinces éducationnelles pour palper du doigt le fonctionnement de la gratuité de l’enseignement, mais aussi les conditions de travail des enseignants. Avec le principe de travailler sur terrain, il s’avère que la gratuité est effective dans toutes les écoles primaires publiques. Il a tenu à préciser que l’enseignement de base n’est pas concerné par la gratuité et même les établissements publics, ce ne pas tous, mais seulement ceux qui sont mécanisés.

Au sujet de la campagne ‘’pas une école sans bancs », le professeur Tony Mwaba insiste que la gratuité c’est la suppression des paiements au niveau primaire. Et dans ce contexte, il était constaté que dans beaucoup d’écoles, les enfants étudiaient à même le sol. C’est ainsi que le président de la République avait instruit pour que tout ceci cesse. A l’occasion de cette campagne, 1.000 bancs sont remis à titre symbolique. Ceci, parce que la construction, la réhabilitation des écoles relèvent des provinces. Les provinces doivent prendre en main leurs responsabilités.

Parlant des chefs d’établissements dans la gestion des frais de fonctionnement, il a reconnu que le Gouvernement paie les enseignants et les frais de fonctionnement. Mais il dit avoir instruit les chefs d’établissements pour qu’à la fin de chaque mois, qu’une quotité soit prélevée pour la fabrication des bancs. Ainsi, comme pour dire que d’ici 6 mois, il veut voir les enfants étudier dans des bonnes conditions.

Concernant la paie des agents, le ministre de l’EPST a informé que son ministère ne paie pas les enseignants. Il se limite à préparer les états qui sont déposés aux Finances et au Budget. Et si les enseignants ne sont pas payés, ce ne pas du fait du Gouvernement, mais des opérateurs comme la Caritas. A cette occasion, M. Tony Mwaba a indiqué que le SECOPE a mis en ligne un outil de gestion de la paie. Car il a été constaté qu’il y a en qui vont en grève pendant que l’argent se trouvait déjà dans la banque.

Pour Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, la volonté politique de parvenir à la gratuité dépasse tous les écueils. « En 2 ans, on a atteint 4 millions d’enfant en âge de scolarité. Il y a d’autres défis, comme celui d’améliorer la qualité de l’enseignement, rapprocher les écoles des enfants, etc. », dit-il. Il rassure que son Gouvernement fait face à tous ces défis. Autant on mécanisme les enseignants, autant les enseignants sont soignés. Et vous pouvez tout nous reprocher, mais pas la volonté de changer les choses, pense-t-il.



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