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Ayant tenu des propos à la base des manifestations : Le porte-parole de la Monusco indésirable

M. Mathias Gillmann, c’est le nom du porte-parole de la Monusco dont les propos sont à la base des manifestations surtout dans l’Est de la Rdc. Le Gouvernement congolais qui l’oblige à quitter le territoire dans le plus bref délai, considère que la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n'est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO.

Selon toute vraisemblance, nombreux sont les Congolais qui affirment que ce sont les propos de M. Mathias Gillmann qui sont à la base des manifestations anti-Monusco sur l’ensemble du territoire national. Sinon, si la Monusco se dit dans l’impossibilité de combattre, mieux d’éradiquer les terroristes de M23, à quoi sert-elle alors ? C’est le sens de toutes ces manifestations dont l’objectif est de voir la Monusco se retirer dans l’immédiat, parce qu’incapable de protéger la population en exécution des différentes résolutions du conseil de sécurité.

Ainsi, c’est à cause des propos hasardeux de Mathias Gillmann que des Congolais et des casques bleus ont perdu la vie, sans oublier les blessés. Il ressort du rapport qui a été fait un bilan lourd de 36 morts réparti comme suit : 13 morts à Goma ; 13 morts à Butembo dont 4 casques bleus ; 4 morts à Uvira: 3 morts à Kanyabayonga; et 3 morts à Kasindi. A cela s'ajoute près de 170 blessés dénombrés.

C’est ainsi que le Ministère des Affaires Etrangères de la République Démocratique du Congo, dans un communiqué dont une copie est parvenue à la presse, présente ses compliments à la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) et a l’honneur de porter à sa connaissance ce qui suit :

En effet, au regard de l'exacerbation regrettable actuelle des tensions entre la population civile et la MONUSCO, particulièrement au Nord-Kivu, tensions dues notamment aux déclarations indélicates et inopportunes du porte-parole de la MONUSCO, M. Mathias Gillmann, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo considère que la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n'est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO en vue, non seulement du meilleur accomplissement du mandat confié à cette dernière par le conseil de sécurité des Nations Unies, mais aussi de faire aboutir le plan de transition aux fins de son retrait définitif de la République Démocratique du Congo d'ici à l'horizon 2024 comme convenu.

Aussi, le Gouvernement appréciera-t-il beaucoup que des dispositions soient prises pour que M. Mathias Gillmann quitte le territoire congolais dans le plus bref délai, et saura gré à la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) de bien vouloir accorder à la présente toute attention qu'elle requiert, ainsi que le bénéfice de l'urgence.

Le Ministère des Affaires Etrangères de la République Démocratique du Congo saisit cette occasion pour renouveler à la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo, les assurances de sa considération très distinguée.

Soulignons qu’après l’audition de la délégation gouvernementale dépêchée dans la province du Nord-Kivu, le Gouvernement de la République a été chargé d'organiser une réunion avec la Monusco en vue de réévaluer le Plan de retrait cette force onusienne convenu en vertu de la résolution 2556 du conseil de sécurité.

Le Président de la République a aussi évoqué son entretien avec le Secrétaire Général des Nations Unies qui lui a exprimé ses vives condoléances après les incidents graves survenus à la frontière entre la République Démocratique du Congo et l'Ouganda.

Le Président de la République lui a, à son tour, fait part de sa totale désapprobation du comportement des casques bleus à la base de ces incidents et de la nécessité de s'assurer que les coupables soient sévèrement sanctionnés.

Il a, par ailleurs, rappelé au Secrétaire Général des Nations Unies que le retrait du M23 de toutes les localités occupées, conformément au communiqué de Nairobi, à la feuille de route de Luanda et à la déclaration du conseil de sécurité des Nations Unies du 01 juin 2022, est une condition nécessaire à la baisse de la tension.

 



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