Dans un point de presse, Jean-Thierry Monsenepwo dénonce "certaines officines politiciennes". Elles sont en alliance avec les ennemis qui cherchent à balkaniser la RDC". Il accuse "les marionnettistes (à la base de) l’agitation politique depuis le début de la semaine dernière". Tout part, selon lui, de la création du Bloc patriotique. Il le qualifie de "tambouille qui n’aura duré que l’espace d’un matin". Mieux, ils ont "lamentablement et brillamment échoué à mobiliser la rue pour compromettre les élections". Avec l'agression de la RDC par le Rwanda via le M23, dit-il, "la raison commande une trêve des querelles politiciennes". Qu'à cela ne tienne, "le pays est sur une bonne voie". "Le Chef de l’Etat s’y emploie à travers le travail abattu entre autres par l’IGF, faisant gonfler les recettes chaque mois". "Grâce à son bilan positif", Félix Tshisekedi "sera réélu en 2023".
C’est une communication fine sur le fond et la forme, aux allures de Lambert Mende Omalanga, que le porte-parole de la Convention des Congolais Unis (CCU), Jean-Thierry Monsenepwo a tenu face à la crème médiatique kinoise de tout bord ce Mardi 26 juillet 2022 dans l’une des salles de conférence de Kin Plazza Rotanna pour passer en revue l’actualité politique dominé par des dissidences dans l’Union Sacrée de la Nation, notamment le départ de Jean-Marc Kabund-a-Kabund et de Franck Diongo Shamba qui ont tous deux tenus des propos indécents à l’endroit de Félix Tshisekedi et des Institutions de la RDC
D’entrée de jeu, le Présent de la fondation qui porte son nom, Jean-Thierry Monsenepo n’est pas allé au dos de la cuillère pour indexer le « Bloc Patriotique » à pouvoir servir le groupe rebelle « Mouvement du 23 Mars », M23 afin en cherchant distraire la population par des marches.
« Conscients de ne pas pouvoir faire le poids dans l’ordre normal des choses aux prochaines élections générales, les officines qui avaient misé sur la martingale du ‘’bloc patriotique’’ pour compromettre le processus électoral cherchent dorénavant par tous les moyens à lever la trêve politique tacite que nous impose la guerre contre l’agression afin de s’adonner à nouveau à l’instrumentalisation de la rue pour arriver à leurs fins », dénonce-t-il
Cet élève de l’école Mende, Monsenepwo s’insurge contre les opposants qui dédouanent les agresseurs pour briser l’élan et l’effort de guerre derrière le Commandant suprême des FARDC.
« Après avoir donné un blanc-seing aux agresseurs, les oppositions dégainent dans tous les sens afin de briser l’élan et la cohésion nationale sans laquelle aucune guerre ne se gagne. Chercher à dresser en pleine guerre d’agression l’opinion nationale contre le commandant suprême des Forces loyalistes est la ligne rouge que les opposants congolais, obnubilés par le pouvoir, ne s’empêchent plus de franchir. Et l’union sacrée ne peut admettre de tels actes de sabotage », a-t-il prévenu avec un ton haussé.
L’Union Sacrée imperturbable ?
Ayant tous deux quitté le navire Union Sacrée de la Nation, d’un côté Jean-Marc Kabund dénonce l’enchaînement des fonds publics dans des paradis fiscaux et de l’autre côté Franck Diongo critique la gouvernance de Félix Tshisekedi, choses que Jean-Thierry Monsenepwo ne trouve pas l’importance que la population défasse leur confiance au Chef de l’État ainsi qu’aux institutions étatique, notamment l’Inspection Générale de Finances, IGF.
« Le pays, notre Congo est sur une bonne voie. Comme le dit souvent l’Honorable Mende Omalanga, "il n’y a de vrai hommage à rendre à notre pays que de soutenir tout élan qui va dans le sens d’améliorer la vie de nos populations". Et aujourd’hui, le Chef de l’Etat s’y emploi a traves un souffle sans précèdent dans le travail abattu entre autre par l’IGF, grâce à qui l’assiette du trésor public congolais voit ses recettes gonfler chaque mois » a6t-il affirmé.
Sur le combat de la réélection de Félix Tshisekedi en 2023, Jean-Thierry Monsenepwo a tablé sur les exploits de l’IGF qui ont permis à l’état d’améliorer le salaire des enseignants en venant au secours à la gratuité de l’enseignement primaire.