Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, a échangé jeudi 23 Juin 2022, en son cabinet de travail, avec une délégation du Fonds Mondial sur le renforcement du Système de Santé de la République Démocratique du Congo, en vue de faire face aux pandémies et épidémies futures.
Conduite par M. Nicolas Farcy, gestionnaire de portefeuille pour le Fonds Mondial de lutte contre le VIH, la Tuberculose et le Paludisme, cette délégation a salué la coopération et l'engagement du ministre Jean-Jacques Mbungani à faire évoluer les discussions sur les activités à réaliser et celles relatives aux fonds à mobiliser. "Nous avons eu la chance d'échanger avec M. le ministre, avec qui nous avons abordé certains sujets:
D'abord, la situation de la pandémie de COVID en République Démocratique du Congo, des différents progrès qui ont été enregistrés aussi bien sur la vaccination mais aussi sur les capacités du pays à tester et à traiter les congolaises et les congolais qui sont atteints du COVID.
Nous avons aussi discuté du financement du Fonds Mondial et de comment arriver à orienter ce financement afin de lui donner plus d'impact possible et afin de renforcer le système de santé, notamment dans le cadre des prochaines pandémies qui pourraient survenir dans le pays", a indiqué Nicolas Farcy, au sortir de l'audience.
Et la délégation du Fonds Mondial s'est félicitée de l'esprit coopératif du ministre congolais de la Santé, Dr Jean-Jacques Mbungani.
"La position du ministre a été une position de coopération et le Fonds Mondial a toujours investi des fonds en République Démocratique du Congo.
Nous avons donc eu une discussion d'ordre programmatique et avons réfléchi ensemble sur des interventions à mettre en œuvre. Nous avons aussi discuté sur les fonds à mobiliser.
Dans le cadre de la coopération qui est la nôtre, le Fonds Mondial est aujourd'hui le premier bailleur en santé pour le pays, avec plus de 300 millions de dollars investis chaque année.
Dans ce cadre, nous sollicitons aussi des autorités gouvernementales d'investir dans le secteur de la santé, dans le cadre de notre politique de cofinancement. Et sur ce point, le ministre a aussi répondu positivement pour voir quels seraient les investissements que le pays pourrait effectuer, notamment dans le cadre d'achat d'intrants, des médicaments et des tests pour lutter contre les 3 maladies les plus tueuses aujourd'hui en République Démocratique du Congo, à savoir la Tuberculose, le Paludisme et le VIH-SIDA", a renchéri le Chef de la délégation du Fonds Mondial, Nicolas Farcy.