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Au Maniema : Tony Mwaba satisfait de l’effectivité de la gratuité de l'enseignement primaire

En visite au Maniema pour faire l’état des lieux de l'EPST dans les deux provinces éducationnelles de Maniema 1et 2, M. Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique a constaté que la gratuité de l’enseignement est une réalité dans cette partie du pays. Il a martelé que le Gouvernement n'accuse aucun retard, ni en termes d'arriérés des salaires ou des frais de fonctionnement. Le problème se pose au niveau des opérateurs de paie qui sont recrutés par le ministère des Finances. Il a instruit pour le contrôle de validité des titres scolaires et académiques de tous les enseignants.

Le professeur Tony Mwaba, ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a présidé ce mercredi 22 juin 2022, dans l'Amphithéâtre de l'Université Mapon, à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema, en présence des Députés nationaux, Conseiller Principal du Président de la République au Collège de l'Education, du Coordonnateur de la Cellule de lutte pour le changement des mentalités, de Mme le Secrétaire général, M. l'Inspecteur Général de l'EPST et les membres de son Cabinet, une réunion à l'attention des Directeurs Provinciaux de l'EPST (PROVED), les Inspecteurs Provinciaux Principaux (IPP) et les Directeurs Provinciaux du Service de Contrôle et de la Paie des Enseignants (DIPROSEC) sur les états des lieux de l'EPST dans les deux provinces éducationnelles de Maniema 1et 2.

Après l'introduction faite par Mme le Secrétaire général a.i à l'EPST ayant consisté à la présentation des participants, la parole a été accordée aux deux PROVED qui ont procédé aux états des lieux, tout en donnant les pistes des solutions aux problèmes posés.

En gros, la gratuité de l'enseignement primaire est effective sur toute l'étendue de la province du Maniema.

Le Gouvernement provincial a initié un fonds de solidarité qui a contribué à l'amélioration des conditions socioprofessionnelles par l'augmentation de leur salaire d'une prime de 40.000 FC. Ce même fonds aide également à la construction des infrastructures scolaires dont les bureaux gestionnaires.

En rapport avec la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l'enseignement primaire, la province a reçu plus des 200.000 bulletins de la gratuité.

En outre, il a été fait remarquer à l'attention du ministre de l'EPST les difficultés que connaissent les enseignants surtout en termes de leur paie par Caritas qui la conditionne une fois tous les trois mois. Ce qui préjudicie sérieusement la qualité de l'enseignement parce qu'ils doivent passer plusieurs jours dans les chefs-lieux des territoires à l'attente de la paie de leurs salaires. Entre temps, ce sont les enfants qui perdent.

Là aussi, il faut signaler que Caritas a les fonds et n'a besoin que de l'escorte policière, pour les convoyer. Encore, une attribution de la province qui a en sa charge, la sécurité des personnes et de leurs biens.

Les félicitations des députés nationaux au chef de l’Etat

Après les cadres de l'EPST, la parole a été accordée aux partenaires de l'EPST, Députés, Coordination des Écoles Conventionnées, Syndicats et sociétés civiles qui sont passés pour décrier l'immixtion de l'ANR dans la gestion de l'EPST, sa politisation et certaines antivaleurs dont les filles grosses qui sont venues passer la Hors-Session de l'Examen d'Etat.

Les Députés ont à travers leurs deux délégués félicité le Chef de l'Etat qui a engagé toutes les institutions dans une même direction en ce qui concerne la gratuité de l'enseignement primaire. Ils ont félicité celui qui porte cette vision, le professeur Tony Mwaba Kazadi qu'ils ont affectueusement appelé :"Gardien de la gratuité ''.

Prenant le dernier la parole après les orientations de ses services (IG, SG et SECOPE), le professeur Tony Mwaba a salué et remercié la présence des Députés nationaux pour leur implication à la réussite de la Vision du Chef de l'Etat dans son secteur par la construction des infrastructures scolaires et des équipements des écoles.

C'est grâce à eux, a-t-il déclaré, que les conditions socioprofessionnelles des enseignants ont été améliorées parce qu'ils s'étaient impliqués lors du vote du budget de cet exercice pour l'augmentation des crédits en faveur de l'EPST.

Le patron de l'EPST s'est réjoui que l'effectivité de la gratuité de l'enseignement primaire sur toute l'étendue de la province du Maniema soit une réalité palpable, avant de demander aux cadres et agents de l'EPST d'associer les syndicalistes pour trouver des solutions aux problèmes qui se posent en provinces et ne monter au niveau national qu'en cas de blocage.

Tony Mwaba ordonne le contrôle de validité des titres scolaires et académiques

Le patron de l'EPST a rappelé le caractère concurrentiel des compétences entre les Gouvernements central et provincial dans la gestion de ce secteur et qu'il n'entend pas partager ses  attributions avec personne. A ce propos, il a décrié les Arrêtés provinciaux qui agréent les écoles et affectent les agents en provinces. Lesquels agents et écoles, une fois non pris en charge, ils décrètent des grèves alors qu'ils ne sont pas connus par le SECOPE.

A ce sujet, le professeur Tony Mwaba a rappelé que le Gouvernement n'accuse aucun retard, ni en termes d'arriérés des salaires ou des frais de fonctionnement. Le problème se pose au niveau des opérateurs de paie qui sont recrutés par le ministère des Finances.

 Des fois, a-t-il fait observer, ce sont des faux enseignants qui décrètent les grèves souvent parce que ne comprenant ni ne sachant lire les documents à leur attention.

Ainsi, il a instruit l'Inspecteur Général de l'EPST à procéder au contrôle de validité des titres scolaires et académiques de tous les enseignants. Que celui qui sera trouvé avec de faux titres, sera poursuivi en justice, a-t-il mis en garde.

En un mot, comme en mille, le ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a appelé tous les cadres de son secteur au travail. Un travail qui produit les résultats. Sans résultats, il va passer par la sanction.

 



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