Basé à l’Université de New-York aux Etats-Unis d’Amérique, le Groupe des Experts du Congo, en collaboration avec le Bureau d’Etudes, de recherche et de consulting international (BERCI) a rendu public, hier, un sondage tourné vers les résultats de la dernière présidentielle du 30 décembre 2018, ayant fait de M. Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo. Si ce dernier n’est pas repris comme vrai vainqueur de ce scrutin, comme le note le sondage, au détriment de Martin Fayulu que l’on considère comme le grand gagnant bien que logiquement perdant, GEC-BERCI note que le fils du lider maximo est néanmoins accepté par tous. C’est faux de croire que Félix Tshisekedi ait été accepté par les Congolais au nom du changement, parce que la population voulait à tout prix le départ de Joseph Kabila, après avoir épuisé ses deux mandats constitutionnels électifs. Le Président de la République a été réellement élu, voilà pourquoi les réalisations dans le cadre de ses 100 jours ont obtenu l’adhésion de tous les Congolais soucieux de vivre le changement dans tous les secteurs.
Le Groupe des Experts du Congo (GEC), en collaboration avec le Bureau d’Etudes, de recherche et de consulting international (BERCI), a rendu public hier mercredi 05 juin 2019, les résultats de son sondage effectué du 27 mars au 6 avril 2019, et du 4 au 9 mai 2019 sur les dernières élections, en particulier celle de la présidentielle du 30 décembre 2018, qui ont eu lieu en République Démocratique du Congo. A en croire ce sondage, il s’agit des résultats basés sur un échantillon de 1.212 (mars 2019) et 1.294 personnes (mai 2019) dans un pays de 2,3 millions de Km2 et dépourvue d’infrastructures nécessaires. L’on parle d'une fuite de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), donnant l'autre opposant Martin Fayulu largement vainqueur, qui a fait l’objet de cette enquête. En outre, Berci/Gec révèle encore que les interviews ont été enregistrées sur les tablettes électroniques à l'aide de l'Open Data Kit (ODK), et les répondants ont été recrutés à partir d'une liste de numéros de téléphone cellulaire obtenus lors du sondage de BERCI/GEC de 2016 réalisé au domicile des répondants. Ci-dessous, les fonds du sondage.
Le sondage co-élaboré par Berci et GEC et rendu public hier mercredi, révèle que les Congolais doutent du résultat officiel de l'élection présidentielle du 30 décembre 2018, mais ont une bonne opinion du président proclamé vainqueur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
A en croire cette enquête, 47% des personnes interrogées sont très favorables à la déclaration de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) qui affirme que le résultat du scrutin ne reflétait pas la vérité des urnes. Par ailleurs, 67% des personnes interrogées affirment avoir une bonne opinion du nouveau président Félix Tshisekedi, proclamé par la CENI, et investi le 24 janvier 2019 par la Cour Constitutionnelle.
Outre ces deux derniers chiffres, le sondage avoue encore que 53% en mars et 58% en mai 2019 des Congolais s’opposent à la coalition Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila, et Cap pour le changement (CACH) de l’actuel Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Du moins, toutes les personnes interviewées demeurent optimistes quant à la direction que prend le pays ; et leur estimation en chiffre s’élève à 34% par rapport à 2017, soit 51% en mars 2019, et 61% en mai 2019.
« Améliorer les conditions de vie, le social et l'économie est la priorité du nouveau président pour 50% des personnes interrogées. Autre enseignement: revenu de trois ans d'exil le 20 mai, l'opposant Moïse Katumbi est le politique le plus populaire de la RDC, avec 70% de bonne opinion », note l’enquête.
Un sondage différent des autres : « un pourcentage d’opinions favorables significativement plus élevé que les deux précédents présidents lors de leurs 100 premiers jours au pouvoir : Laurent-Désiré Kabila (51%) en août 1997 et Joseph Kabila (44%) en mars 2011 », ajoute le rapport.
Ce qu’il faut comprendre
De ce qui précède, il convient de signaler que le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) effectue des recherches rigoureuses sur les différents aspects du conflit en République Démocratique du Congo. Leurs études reposent sur une connaissance approfondie de l’historique et de la sociologie de la problématique étudiée.
Pour ce qui est de ce dernier sondage, l’on note qu’il s’agit d’une manière de flatter l’actuel président de la République, Félix Tshisekedi, grand ami de Moïse Katumbi, pour collaborer ensemble en vue d’un Congo fort et uni. La présence d’Olivier Kamitatu, ce proche de Katumbi dont l’ombre plane sur BERCI, en dit tout. L’ancien gouverneur du Katanga, actuellement coordonnateur de Lamuka veut tracer son chemin avec son opposition républicaine et constructive, puisque contesté dans Lamuka, sur influence de Martin Fayulu.
Tshisekedi accepté au nom du changement est une utopie, et une façon pour GEC de mettre en péril la démocratie qui prend ses ailes en RD Congo. Loin de mettre en doute le travail de la CENI, en parlant de la prétendue fuite, Kamitatu a raté son coup. Ceci parce que jusqu’à ce jour, aucune preuve n’a été fournie par ceux qui contestent les résultats des élections du 30 décembre 2018. Ni Fayulu, ni cette Eglise catholique qui croit actuellement au leadership de Félix Tshisekedi, tournant ainsi le dos à l’homme de la vérité des urnes. Les insultes transformées aux éloges, jusqu’à faire de Fatshi, ce Josué qui doit conduire les Congolais à la terre promise, en lieu et place de Moïse.
Il est permis de conclure que l’objectif est de bien justifier les fonds reçus de ‘’Humanity United’’, une fondation philanthropique appartenant au groupe Omidyar, et d’autres comme le gouvernement néerlandais et le Social Science Research Council, une organisation à but non lucratif basée aux États-Unis, leurs principaux bailleurs, que de se verser dans des mensonges.