Sous son règne, la Rdc qui a passé avec satisfaction la 2èmerevue du programme économique du Gouvernement, continue d’accumuler les réserves de change qui ont atteint le pic record de 3,8 milliards de dollars américains. Aussi à l’échéance fiscale du mois d’avril 2022, les recettes mobilisées par les régies financières (DGI, DGDA et DGRAD) ont-il atteint un pic historique, soit 3.429 milliards de Francs Congolais (1,7 milliard USD), soit 188% de taux de réalisation par rapport aux prévisions mensuelles de 1.821 milliards de CDF. Voilà qui a poussé le Président de la République à encourager le Gouvernement à ne ménager aucun effort pour continuer à réaliser des performances macroéconomiques.
A eux seuls, les chiffres peuvent-ils plaider en faveur du président de la République, maintenant que s’approchent les échéances électorales de 2023 ? L’on est tenté de l’affirmer, au regard du fait que le Gouvernement Sama Lukonde vient de passer avec satisfaction les deux revues du Fonds monétaire international (FMI). Ceci permettra une fois de plus à la Rdc d’empêcher près de 200 millions de dollars Us, d’ici fin juin.
Est-ce une parfaite illustration de l’adage selon lequel « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années » ? C’est ce que l’on peut dire, au vu des performances que Tshisekedi multiplie et qui devraient se pérenniser. Celles-ci sont les conséquences de sa politique initiée depuis son avènement à la tête de l’Etat, de lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics.
C’est Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo qui l’a confirmée. Invitée à prendre la parole lors du dernier conseil des ministres. Elle a, du reste, affirmé que le marché de changes a également affiché une relative stabilité qui se maintient depuis l’année 2021, à la faveur de la bonne coordination des politiques monétaire et budgétaire. Cela est attesté, en rythme hebdomadaire, par une légère appréciation de la monnaie nationale de 0,01% du taux de change indicatif et une faible dépréciation de 0,08% dans le segment parallèle.
En ce qui concerne le profil de la croissance en 2022, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a précisé que les dernières projections situent le taux de croissance économique à 6,1%, alors qu’en janvier, celles-ci tablaient sur un seuil de 6,4%, relavant du dynamisme des industries extractives. Une situation qui s’explique par le contexte mondial et régional de ralentissement.
Face aux risques d’origine externe tel que l’enlisement de la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les marchés des produits pétroliers et denrées alimentaires, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé l’exploitation des bassins de production, en vue de l’augmentation de la production nationale des produits de grande consommation et de l’approvisionnement de grands centres urbains pour renforcer la capacité de l’économie à résister aux chocs.
Elle a également informé le Conseil de la conclusion positive de la deuxième revue, après le passage de la Mission du Fonds Monétaire International. Ce qui pourra permettre, après approbation par le Conseil en fin-juin, le décaissement d’un appui budgétaire de 200 millions de dollars américains.
Elle a enfin fait état de l’accumulation continue des réserves de change qui ont atteint le pic record de 3,8 milliards de dollars américains. Ces réserves de change, leur niveau n’était que de l’ordre de 710,32 Millions USD à l’investiture du Gouvernement, correspondant à seulement deux semaines d’importation des biens et des services.
Le satisfecit du président de la République
Toujours au même Conseil des ministres qu’il a présidé, le Président de la République s’est réjoui des conclusions globalement satisfaisantes de la deuxième revue effectuée par les services du Fonds Monétaire internationale (FMI) dans le cadre du Programme économique triennal au titre de la Facilité élargie de Crédit conclu avec notre pays en juillet 2021.
En attendant l’approbation de ces conclusions par le Conseil d’Administration du FMI en juin 2022, le Président de la République a encouragé le Gouvernement à ne ménager aucun effort pour continuer à réaliser des performances macroéconomiques.
A l’en croire, le contexte de crise russo-ukrainienne oblige davantage le Gouvernement à poursuivre, sans relâche, la mise en œuvre des réformes en cours pour améliorer la gestion des finances publiques, le climat des affaires et la gouvernance, accélérer le processus de diversification de l’économie nationale, notamment le renforcement de l’investissement dans l’agriculture et le développement de l’agro-industrie, consolidant ainsi la croissance économique et la stabilité macroéconomique.
Par ailleurs, le Président de la République a appelé le Gouvernement à garantir la poursuite des efforts de maitrise de la masse salariale et à travailler sur la rationalisation des subventions publiques destinées aux pétroliers, afin de réduire les pressions budgétaires et créer un espace pour des transferts sociaux profitables à la population.
A ce titre, il a instruit les ministres ayant en charge respectivement l’Économie nationale et les Hydrocarbures d’organiser, dans un bref délai et sous la supervision du Premier ministre, l’audit de la structure des prix des produits pétroliers, et de lui en faire rapport.
Un pic historique dans la mobilisation des recettes
Selon le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, les recettes mobilisées au mois d’avril 2022 ont été de 3.429 milliards de francs congolais (1,7 milliard USD), soit 188% de taux de réalisation par rapport aux prévisions mensuelles qui arrêtées à 1.821 milliards de CDF.
Ce pic historique atteint en un seul mois consolide la tendance haussière des recettes amorcée depuis mai 2021 et il est justifié par quatre facteurs ci – après l’échéance fiscale d’avril consacrée au paiement du Solde de l’Impôt sur les Bénéfices et Profits ; L’envolée des cours des matières premières à l’international (Cuivre et Cobalt) entrainant des retombées positives sur les chiffres d’affaires des entreprises minières ; Le paiement des superprofits, une première depuis l’application du nouveau Code Minier ; Et la digitalisation par le Logiciel Isys-Régies qui a consacré l’augmentation des recettes de l’ordre de 50% dans 19 provinces et de 100% dans celles placées sous état de siège.
Il est permis de constater que toutes les Régies financières ont relevé le niveau de leurs mobilisations. Par rapport à l’année passée, cette augmentation est respectivement de 32% pour la DGDA, 137% pour la DGI et 61% pour la DGRAD.
A ce jour, la Trésorerie de l’Etat présente ainsi un solde excédentaire de 1.986 milliards de CDF qui sera entre autres alloué aux travaux d’infrastructures, à la CENI et au programme de développement local des 145 territoires.
Faut-il, avec toutes ces performances, rectifier le budget 2022 ? Seul le Gouvernement de la République peut répondre à cette question. De même faudra-t-il s’attendre à une amélioration considérable des conditions de vie de la population ? C’est tout à fait normal et c’est le sens même des efforts entrepris par le Gouvernement de la République.