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Financement de la recherche : le FPI attend de l’UNILU des projets qu’il va traiter en mode urgence

Le centre africain d'excellence pour l'industrie des batteries électriques en République Démocratique du Congo est désormais une réalité. Le Fonds de promotion de l’industrie (FPI), qui a entre autres comme missions de financer la recherche, n’attend que des projets bancables des chercheurs, afin de les traiter en mode urgence.

Après le lancement officiel du centre africain d'excellence pour l'industrie des batteries électriques en République Démocratique du Congo, les chercheurs congolais ont un rôle majeur à jouer, a indiqué le ministre de la Recherche Scientifique.

José Panda  a insisté sur l'appui du Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI) en finançant le projet  que la Faculté de la Polytechnique de l'Université  de Lubumbashi va présenter dans le cadre de ce projet Innovant.

 « On vient de créer ce centre d’excellence et de recherche sur la chimie et la technologie des batteries électriques en Rdc, en collaboration avec l’Enseignement supérieur et universitaire. Cette collaboration démontre que la recherche, l’enseignement et l’industrie vont créer une synergie pour le développement de la Rdc. On a pu créer ce centre en signant l’Arrêté qui va donner une passerelle entre l’industrie et le financement du FPI à la recherche. Parce que les chercheurs congolais n’ont pas assez de budget », a indiqué José Panda.

Et d’ajouter que vous remarquerez que dans cet Arrêté, une disposition donne le financement par l’Etat congolais de ce centre. Parmi les missions du FPI, il y a aussi le financement de la recherche. Voilà une passerelle créée pour mettre ensemble les énergies et développer le pays. Le ministre de la Recherche scientifique a paraphrasé le président de la République, lorsqu’il dit qu’il faut arriver à une recherche de développement.

« Voilà pourquoi j’ai voulu approcher mon collègue de l’Industrie pour que les chercheurs ne se sentent plus abandonnés. Le Gouvernement a pris l’option de rapprocher la recherche innovante, de développement, par le financement du FPI », souligne-t-il.

Le Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI), l'un de grands partenaires dans ce grand projet, va financer dans l'urgence  le centre africain d'excellence, a rassuré son Directeur général Intérimaire, Jean-Claude Kalenga, qui pris activement part l'installation de cet outil indispensable pour la République.

 « Comme je le disais hier dans mon intervention, nous sommes le bras séculier du Gouvernement et nous avons aussi pour mission principale de pouvoir matérialiser le Plan directeur de l’industrialisation de la Rdc. Cet instrument a été mis à la disposition du Gouvernement à travers notre ministre de tutelle. Et nous devons intervenir pour donner de contenu aux activités de développement de notre industrie. Ici, nous avons un cadre, un Arrêté qui crée ce centre de la recherche », dit-il.

Et d’ajouter, nous sommes à la disposition des chercheurs, qu’ils nous amènent leurs business plans. C’est l’une de nos missions, d’intervenir dabs le financement de la recherche appliquée. Ici, il y a la recherche pour l’industrie de la batterie qui est une solution innovante pour le futur. Pour nous, nous devons appuyer le centre de recherche, qui est une université publique.

« Nous attendons qu’ils nous présentent leurs projets. Avec une rapidité, nous allons intervenir pour les appuyer et matérialiser, parce qu’il y a une fenêtre d’opportunité qui nous ai offerte, nous Rdc et la Zambie », dit-il, avant de rappeler que vous savez qu’il y a la guerre en Ukraine et on cherche maintenant d’autres énergies alternatives, entre autre, c’est l’énergie électrique à travers les batteries électriques.

Nous devons saisir cette opportunité. Si nous restons en train de tergiverser, nous allons pleurer seulement. Ce qu’il nous faut, c’est de trouver des opportunités, intervenir et les permettre d’être opérationnel le plus longtemps possible. Ils vont permettre de créer une intégration et les partenaires extérieurs viendront. Il ne faut plus que nous prenions seulement les matières premières et les évacuer, il faut que ça soit de la valeur ajoutée et des produits finis que nous allons envoyer dans des pays extérieurs pour utilisation.



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