Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, a reçu en audience, ce mardi 29 mars en son cabinet de travail du Palais du peuple, une délégation de l’Onu-femmes en plaidoyer pour l’accroissement de la participation de la femme congolaise dans les instances électives.
Au sortir de l’audience, Mme Oulimata Sarr, Directrice régionale d’Onu-Femmes qui conduisait la délégation auprès du speaker de la Chambre basse du Parlement, s’est exprimé en ces termes : « Onu-Femmes est une organisation des Nations unies qui a pour mandat l’autonomisation de la femme à travers À travers ses droits, sa représentativité et les ressources qui lui sont allouées.
Aujourd'hui, nous sommes venus voir le président de l'Assemblée nationale pour parler de prochaines élections et surtout mener un plaidoyer pour une parité à l'Assemblée nationale ». Avant d’ajouter : « Le président Mboso nous a reçus et nous a donné des orientations avant de nous a rassurer de son soutien ».
Au cours de leurs échanges, le président de l’Assemblée nationale a aussi confié à ses interlocuteurs que l'examen de la loi électorale aura lieu dès la semaine prochaine. Ce sera une occasion de revoir le texte et donner une opportunité aux femmes congolaises d'être représentées à au moins 30%, a estimé M. Oulimata Sarr.
« Nous pensons donc que c'est un chantier extrêmement important et Onu-Femmes reste disponible pour accompagner les femmes congolaises. Elle reste également convaincue que c'est important de revoir la représentativité dans femmes congolaises danses instances électives et, aujourd'hui, la relecture de la loi électorale est une opportunité pour l'Onu-Femmes », a-t-elle ajouté par ailleurs.
La directrice régionale de l’Onu-Femmes dit avoir trouvé en l’honorable président de l’Assemblée nationale une oreille attentive et une personne très engagée, qui a pris de son temps pour partager de belles expériences avec la délégation de l’Onu-Femme.
« Nous comptons sur lui pour un changement d'agenda pour l'émergence de la femme congolaise », a conclu Oulimata Sarr de l’Onu-Femmes.