A l’Expo Dubaï 2020, les principaux acteurs concernés doivent se focaliser sur le développement d’un partenariat proactif dans les secteurs prometteurs. Ainsi, les rencontres B to B ainsi que les échanges d’informations qui s’en suivront, permettront ainsi d’enrichir les positions en vue des choix judicieux. La prise des participations dans les entreprises existantes, autant que la création des nouvelles dans le cadre d’un partenariat garantissant les intérêts des uns et des autres, sont des pistes indiquées pour travailler étroitement et propulser la coopération économique et commerciale entre les Emirats Arabes Unis et la Rdc.

Le Gouvernement congolais participe  au forum d’affaires Rdc-Emirats Arabes Unis. A l’occasion, Jean-Lucien Bussa, ministre du Commerce extérieur a prononcé, le 21 mars dernier,  une allocution dans laquelle il a fait un aperçu des potentialités de la Rdc, lesquelles constituent

dans laquelle il a expliqué que ce présent forum se tient au moment où le monde sort lentement mais surement de l’emprise de la Covid-19, dont les affres ont été particulièrement ressenties au niveau du commerce mondial et des investissements. A l’en croire, cet état des choses offre en même temps à nos pays l’opportunité d’identifier les axes autour desquels la relance des activités économiques et commerciales devrait être tirée.

Dans ce contexte, la Rdc offre des opportunités immenses dans des secteurs économiques bien identifiés, comme les mines, les hydrocarbures, les infrastructures, l’agriculture, l’industrie, le tourisme, la pêche et l’environnement. Ce qui montre à suffisance que la Rdc demeure l’une des destinations favorables aux investissements porteurs à court, moyen et long terme.

Des échanges évalués à 1 milliard de dollars Us

Jean-Lucien Bussa a révélé que les échanges entre la Rdc et les Emirats atteignent 1 milliard de dollars en moyenne, et nous sommes ici pour examiner les voies et moyens qui nous permettraient de contribuer à les accroitre. « En voulant accroitre les relations économiques et commerciales ainsi que les investissements entre nos deux pays, les Emirats Arabes Unis ont vu juste, car la cartographie économique de la Rdc laisse entrevoir les opportunités sectorielles d’investissements et de la croissance du commerce extérieur », dit-il.

C’est ici que le ministre congolais en charge du Commerce extérieur a mis en exergue la situation géographique de la Rdc, un pays au cœur de l’Afrique, sa capacité de production d’énergie hydroélectrique, un avantage sur le plan de la démographie et de la géopolitique, des atouts concernant l’agriculture et l’industrie, des opportunités dans le secteur industriel, dans le secteur minier, le secteur des services, le secteur de transport et autres voies de communication, le secteur de l’énergie et celui des assurances, un bon cadre juridique et institutionnel.

Et de constater qu’en dépit de toutes ces potentialités qui constituent des opportunités d’affaires pour les Emirats Arabes Unis, la Rdc, à l’instar de la plupart des pays africains a besoin de canaliser ses ressources financières nécessaires vers ses secteurs porteurs afin de transformer ses potentialités en richesses.

Pour JL Bussa, l’intensification de nos relations commerciales souhaitée par nos deux Gouvernements suppose : en premier d’identifier les demandes des Emirats afin d’y répondre par des offres alléchantes et, en second lieu de réfléchir sur la façon de rencontrer la demande congolaise dans la production locale, à travers l’implantation des unités de production grâce aux investissements dans les secteurs porteurs.

Il a profité de cette occasion pour souligner que la Rdc est en passe de valider sa stratégie d’exportation qui identifie plusieurs filières de production et d’exportation susceptibles de rencontrer non seulement la demande mondiale, mais particulièrement celle des Emirats Arabes Unis des importations en provenance de la Rdc concerne principalement les produits miniers.