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Atundu propose deux conditions pour redresser les sociétés de l’Etat

Tout en saluant la volonté du Gouvernement  de soumettre tous les prétendants aux postes de PCA, DG, DGA à un test de compétence organisé par le COPIREP, l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, PCA de SNEL SA pense que cette décision ne répond pas à une logique politique, mais à une exigence éthique dans la gestion des sociétés de l’Etat. A l’en croire, la nomination au poste de PCA devrait être de la compétence exclusive du Chef de l’Etat, qui pourrait, choisir discrétionnairement soit parmi les personnalités ayant déjà exercé une telle responsabilité, soit parmi les administrateurs. Le poste de DG devrait revenir à un fils ou une fille maison en activité ou en retraite identifié par le COPIREP à l’issue des épreuves en raison de sa carrière dans la société. Le poste de DGA, par contre, pourrait être réservé à tout venant sur la base des résultats de COPIREP.

 

A l’issue de l’une de ses réunions, indique une tribune de l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, PCA de SNEL SA, le Gouvernement a annoncé sa décision de soumettre tous les prétendants aux postes de PCA, DG, DGA à un test de compétence organisé par COPIREP.

 

« Depuis son avènement à la tête de l’Etat, le Président Tshisekedi a la prérogative et la compétence de changer les mandataires publics sans autre forme de procès et à tout moment », dit-il, avant d’affirmer que logiquement donc, la décision du Gouvernement ne répond pas à une logique politique, mais à une exigence éthique dans la gestion des sociétés de l’Etat.

 

Et de s’interroger : pourquoi nommer certains PCA, DG et DGA de façon discrétionnaire sans passer par l’épreuve de COPIREP ? Quelle signification donner à cette politique de deux poids deux mesures ? Y aurait-il une conséquence au regard de la loi sur leur statut juridique par rapport aux COPIREPISTES ?

 

Eu égard au niveau des responsabilités auxquelles sont appelés les prétendants et surtout compte tenu de l’intention et de la finalité de l’opération COPIREP, pense-t-il, il y a lieu de noter que généralement et selon une pratique universelle, soit l’on puise parmi les gens d’expérience intuitu personae, soit l’on recourt à cet effet à un spécialiste appelé chercheur de tête.

Ceci dans le but d’éviter tout flottement conjoncturel néfaste qui pourrait aboutir à une perte préjudiciable à cause de l’inévitable période d’essai et erreur ou même détruire l’équilibre de la société.

 

D’autant qu’à partir d’un certain âge, les tests n’ont pas une grande signification. D’où la nécessité de recourir aux chercheurs des têtes pour déceler et présenter un candidat au profil conforme aux ambitions de la société, et donc susceptible de le réaliser.

 

Atundu prône un audit moral des prétendants

                                              

Par ailleurs, martèle l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, PCA de SNEL SA, compte tenu des circonstances particulières du moment, c’est-à-dire la volonté du Président Tshisekedi de mettre fin au coulage et à la gabegie à travers les contrôles de l’IGF, un audit moral des prétendants serait plus indiqué pour retenir les candidats en fonction de leur droiture et de leur honnêteté.

 

En effet, une grande compétence sans droiture et sans honnêteté est une niche prospère et sans inquiétude de coulage au nez et à la barbe de l’IGF. D’ailleurs, ce n’est pas tant la compétence des mandataires qui est mise en cause, mais leur capacité à détourner les procédures des lois à des fins personnelles.

 

Puisque le vrai problème des mandataires de l’Etat concerne plus l’éthique et la déontologie que la compétence professionnelle en tant que gestionnaire, il serait de grand intérêt pour l’avenir des sociétés de l’Etat qu’une attention méticuleuse soit portée sur les qualités morales des mandataires, point faible des sociétés de l’Etat.

 

La compétence étant le plus petit commun dénominateur et une condition sine qua non, un audit éthique serait plus approprié pour concilier dans une synergie vertueuse la compétence, qui n’est pas à priori mise en cause, et la droiture, véritable problème des sociétés de l’Etat nourri par la course effrénée pour un enrichissement rapide et sans cause.

 

En tout état de cause, la nomination au poste de PCA devrait être de la compétence exclusive du Chef de l’Etat, qui pourrait, à cette fin, choisir discrétionnairement soit parmi les personnalités ayant déjà exercer une telle responsabilité, y compris dans les sociétés privées, soit parmi les administrateurs.

 

Le poste de DG devrait revenir à un fils ou une fille maison en activité ou en retraite identifié par le COPIREP à l’issue des épreuves en raison de sa carrière dans la société.

 

Le poste de DGA, par contre, pourrait être réservé à tout venant sur la base des résultats de COPIREP en tant que pépinière ouverte et réserve de la République pour des fonctions plus hautes.

                                                      

Bref, la compétence et la droiture sont les deux exigences et critères pour espérer redresser les sociétés de l’Etat et mettre hors d’état de nuire les fossoyeurs de notre économie.



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