Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a lancé, ce jeudi 10 mars 2022, le début des travaux du sous-groupe de travail sur les droits de l’homme et la protection des civils et des droits humains à Kinshasa, chargé de préparer le plan de retrait ordonné et responsable de la Monusco en RDC.
Rose Mutombo Kiese s’est réjouie du lancement des travaux de sous-groupe pour atteindre les objectifs à travers les différentes rencontres qui seront organisées. Elle a profité de cette occasion pour encourager les experts pour qu’au moment opportun, que : « nous ayons les conclusions de notre sous-commission. J’invite les experts a beaucoup d’assiduité et de sérieux dans le travail pour que ce groupe reflète réellement et atteindre les objectifs que nous a assignés par la grande plénière ».
La ministre d’Etat est convaincue que les travaux qui seront entrepris durant les différentes rencontres pourront aider la Rdc et son partenaire à pouvoir atteindre le départ ou le désengagement total tel que prévu par la Résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le Représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies en RDC chargé des opérations et de la protection, Kassim Diagne a déclaré que le plan de transition de la Monusco a été élaboré dans la perspective d’un transfert progressif des tâches de la Mission au gouvernement de la RDC, avec le soutien de toute l’équipe pays des Nations Unies, mais également d’autres partenaires de la communauté internationale. Ce, afin de permettre le retrait progressif, responsable et durable de la Monusco.
En juin et juillet 2021, le gouvernement de la Rdc et le Système des Nations Unies se sont engagés dans une série de discussions dans le cadre d’un groupe de travail conjoint coprésidé par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et cheffe de la Monusco Bintou Keita.
Ces travaux ont mené à l’identification de 18 jalons ainsi que l’identification des domaines prioritaires d’actions et de partenariat stratégique qui constituent le fondement du plan de transition. Des consultations ont été menées avec des acteurs de la société civile, y compris des groupes de femmes. Ces discussions ont souligné l’importance d’un mécanisme d’évaluation conjoint impliquant le gouvernement de la RDC et l’Organisation des Nations Unies dans son ensemble et la société civile pour périodiquement mettre à jour l’analyse de la situation sur le terrain, ainsi que les progrès dans la mise en œuvre des jalons prioritaires.
"Lors de la cérémonie de signature du plan de transition entre le gouvernement, en présence de l’ensemble du Système des Nations Unies en RDC, un appel a été lancé par le Premier ministre pour commencer les travaux de trois sous-groupes notamment la protection des civils et les droits humains, le programme de désarmement, démobilisation, réintégration communautaire et enfin le sous-groupe sur les réformes institutionnelles. A la suite de cet accord, le Conseil de sécurité des Nations Unies a validé en septembre 2021 le plan de transition et les 18 jalons qui l’accompagnent. C’est pour cela que nous nous retrouvons aujourd’hui pour le lancement officiel et le lancement officiel et le démarrage effectif de ce groupe de travail thématique sur la protection des civils et des droits humains", a expliqué Kassim Diagne.