Il n'aura pas fallu un an à Modeste Bahati pour voir le Sénat opérer sa mue à la vitesse grand V. La Chambre haute du parlement congolais. Constitution, règlement intérieur et vision du Président de la République en bandoulière, Modeste Bahati puise dans sa longue expérience de leader du mouvement associatif, de manager et de parlementaire pour gérer autrement le Sénat. En moins d'un an, le bureau Bahati aligne des acquis législatif, organisationnel et sur le front de la diplomatie parlementaire. .
Elu le 02 mars 2021 à la tête du Bureau de la Haute Chambre du Parlement congolais, Modeste Bahati Lukwebo tient à redorer l’image de cette importante institution du pays.
Ancien président de la société civile du Congo, Modeste Bahati a choisi de faire la politique active depuis 2010, en créant un grand parti dénommé Alliance des Forces Démocratiques du Congo AFDC) qui a même donné naissance au Regroupement politique AFDC A depuis 4 ans, après avoir été rejoint par d’autres formations politiques.
Ce regroupement politique cher à Modeste Bahati constitue aujourd'hui la première force politique de l’Union Sacrée de la Nation en termes de nombre d’élus. Car, au terme des élections générales de 2018, ce Regroupement politique compte 41 députés nationaux, 70 députés provinciaux et 13 sénateurs. Nommé informateur en Décembre 2020 par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Modeste Bahati a joué un rôle déterminant dans la constitution de la nouvelle Majorité au Parlement.
Dès son élection à la tête du Sénat et sa prise de fonction, Modeste Bahati Lukwebo avait promis de gérer autrement la Chambre Haute du Parlement. C’est dans cette optique que le bureau géré par ce notable du Sud-Kivu mise sur une batterie de réformes, afin de permettre au sénat d’apporter avec efficacité sa pierre à l’édification d’une société soucieuse du bien-être de tous les Congolais.
Toujours dans le souci de donner une nouvelle et meilleure image du Senat, Modeste Bahati Lukwebo et son Bureau ont réussi à redynamiser la diplomatie parlementaire du Sénat. Aussi, depuis la prise de fonction de la nouvelle équipe dirigeante de la Chambre Haute, cette institution s'est- elle ouverte au monde.
Le réseau de la coopération interparlementaire du Sénat est renforcé. De Vienne à Rome en passant par Madrid, Varsovie et Pretoria la RDC, à travers son Sénat est désormais visible à toutes les rencontres internationales. Modeste Bahati Lukwebo a été invité à la Conférence des Présidents des parlements du G20 où il a eu des entretiens fructueux avec la Présidente du Sénat américain Mme Pelosi, la présidente du Sénat Italien, les présidents des parlements de Turquie, Corée du Sud, Brésil, Afrique du Sud, Indonésie, etc.
L’organisation d’une grande mission parlementaire belge au début du mois de novembre dernier est l'une des preuves éloquentes de la diplomatie parlementaire agissante de l'ère Bahati Lukwebo au Sénat.
C'est d'ailleurs dans le cadre de cette noble mission que le Palais du Peuple, siège du Parlement, a servi de cadre à l'organisation de la 1ere édition de la grande Foire Internationale des Entrepreneurs qui a été un franc succès en termes d'exposition et de participation.
Le Sénat étant l’émanation des provinces, une collaboration permanente existe désormais entre la Chambre Haute du Parlement et les provinces. La collaboration ainsi instaurée vient de se concrétiser avec l’organisation à Kinshasa du premier Congrès qui a réuni les présidents des Assemblées provinciales. Et cela conformément à la Constitution du 18 février 2006, en son article 104 alinéa 2 et au Règlement intérieur du Sénat en ses articles 10 et 220.
Ce Cadre de dialogue et de concertation créé entre le Sénat et les présidents des Assemblées provinciales de la Rdc n’avait jamais existé avant. Il a donc fallu attendre 15 ans, avec l’avènement du Bureau Bahati au Sénat, pour voir cette disposition constitutionnelle devenir une réalité.
C’est grâce à ce cadre constitutionnel de dialogue que les présidents des Assemblées des 26 provinces du pays se sont retrouvés à Kinshasa dans un forum au cours duquel chaque province a présenté son état de lieu, ses perspectives et besoins, devant les sénateurs, des délégués de la Présidence de la République et ceux du Gouvernement central.
Ce cadre de dialogue a le mérite d'avoir restauré la confiance entre les Assemblées provinciales et le Gouvernement central.
Ce cadre de concertation qui sera permanent permet aussi le partage d’informations et de coordination, notamment l’information sur les problématiques touchant à la gouvernance territoriale et au développement local.
Le Sénat d'aujourd'hui veut aussi contribuer sensiblement à l’amélioration de la mobilisation des recettes du pays. En effet, soucieux de l''amélioration des conditions de vie de la population, le Sénat, en sa qualité d'autorité budgétaire, tient à ce que le budget présenté par le Gouvernement central réponde aux attentes des Congolaises et Congolais suivant la vision chère au Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui fait du bien-être de la population son cheval de bataille. Pour y parvenir, les sénateurs, à l'initiative du Bureau de la Chambre Haute, vont désormais en missions dans toutes les provinces du pays. Ces missions de contrôle parlementaire consistent, entre autres, à évaluer le potentiel réel des recettes que les grandes régies et les secteurs productifs peuvent apporter au budget de l'Etat.
Avant ces missions, la commission ECOFIN du Sénat a eu à auditionner quelques membres du Gouvernement central et des mandataires publics toujours dans le cadre du contrôle parlementaire. Cela, dans le souci d’aider l'Exécutif national à bien mener sa mission.